Un aller et retour par un très chaud après-midi

 

Sans guère de mots

car je ne veux présumer

d’une connexion

L’absence m’autorisant

à bercer ma fatigue

En sortant de la sieste un peu après quinze heures constater que n’ai plus de connexion, m’énerver un peu tout en m’enjoignant de rester sereine pour joindre la machine répondeuse de Numericable et avoir confirmation que c’est régional et qu’ils s’activent.

Ne pouvant joindre la bénévole qui m’avait contactée pour que je prenne sa suite, me préparer et m’en aller en fendant l’air chaud (qui s’est ensuite un peu animé devenant plus tolérable) suivant ma canne et m’arrosant de giclées de brumisateur.

Un temps d’attente dans la langueur des garçons présentes et l’activité économe puisqu’efficace de bénévoles amies, assez long pour me permettre de récupérer un peu, réfugiée dans la fraîcheur du hangar, avant d’apprendre que j’étais inutile de poser un sourire sur ma petite fureur (toujours eu petit problème de relations avec elle, c’est ainsi) 

et de rentrer, d’acheter en passant par « La Tropézienne » une moelleuse et grosse tranche de cake, de décider de prendre mon parti de cette petite lumière qui s’obstine à clignoter, et faute de radio, d’envie de lire quoi que ce soit, regarder/écouter l’Orféo de Monteverdi dans une version de Nikolaus Harnoncourt après m’être battue avec mes mains pour préparer ceci afin d’accompagner les photos ramenées. Suis moulue (sourire)