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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, août 21, 2024

Pré-rentrée et chiot

 


Ciel bleu, chaleur reprenant force sans violence, me suis armée de la certitude de ma force relative et m’en suis allée vers Monoprix acheter deux sacs à dos (dont un honteusement bon marché et de qualité fort moyenne, espérant que nous recevrons mieux |et je complèterai quand pourrais par un financement sur le compte |, pour me servir de second contenant) et les emplir (enfin ça c’est le gentil jeune caissier qui s’en est chargé) d’un assortiment de porte-vues, cahiers, crayons, stylos-billes, gommes, effaceurs, compas, règles, équerres, rapporteurs, dévidoirs de scotch ainsi que de deux calculatrices), et j’ai entrepris, le tout brinquebalant un chouya sur l’épaule laissée libre par mon sac et au bout d’un bras, dans les rues tranquilles, le trajet vers les remparts puis au delà vers Rosmerta.




Trouvé le responsable revenu de vacances qui a entreposé le tout, bavardé un moment pour ne pas trop la déranger avec une de mes bénévoles préférées (intelligente, efficace, attentive, avec un merveilleux sourire et des cheveux blonds)




Et m’en suis revenue tout doux avec une envie de promenade à laquelle point trop n’ai cédé, me bornant à un petit détour boulangerie pour continuer à travailler mon embonpoint, et sur le visage et au coeur un sourire de contentement.




Pour le reste du jour… euh grosse sieste, ne repasser que deux pantalons, nettoyer assez mal comme toujours les vitres de la porte fenêtre, un retour aux Hominines… et recopier pour Paumée le #11 de l’atelier de François Bon (je laisse dormir le 10) où revient le petit chien déjà rencontré près de la plage

Le chiot

Comme me l’avait indiqué le chauffeur du petit bus j’ai crié « ici » un peu avant le tournant qu’il a négocié en ralentissant pour stopper une centaine de mètres  après sa sortie là où s’interrompait le mur de clôture dont le crépi était rendu plus atroce d’avoir glissé avec le crépuscule vers un violine dénaturé juste avant un grand pin Ses racines soulevaient la terre poussiéreuse qui s’était creusée à ses pieds pour dessiner le sentier qui descendait vers la mer invisible Montait vers moi un mélange d’odeur d’écorces d’aiguilles chauffées et de senteur marine pendant que mes pieds tâtonnaient entre les cailloux les rigoles les racines et bouts de branches pour descendre Le chantonnement de la mer léchant les petits rochers de la colline au moment où elle s’abaissait peu à peu jusqu’à n’être plus que plage se mariait au bruissement des branches dans un reste de la brise du soir et ce fut soudain à un élargissement de l’espace entre les troncs une lueur La pinède s’éclaircissait comme pour mieux respirer l’odeur que la chaleur exaltait en se mourant et un peu à ma gauche j’aperçus une lumière étouffée par les entrelacs d’un bougainvilliers sur un mur La maison de mes amis et propriétaires perchée sur la restanque qui soutenait l’effondrement final du relief vers la plage marquait l’entrée dans la nuit par cette ampoule qui s’allumait au coin de la terrasse et le son de la trompette de Satchmo s’échappant par les portes fenêtres Des rires m’ont fait lever la tête constater qu’aucune silhouette n’était encore apparue en bordure de la terrasse presser pas pour ne pas être vue Dans la crainte de perturber leur soirée je me pressais en direction des marches descendant vers le bout de terrain sur lequel dormait leur dériveur Sous la voix d’Amstrong sur le bruit de mes pas et la chanson de la mer  un petit jappement a précédé une dégringolade de graviers l’apparition du museau du ténérife galopant vers moi de toute la force de ses petites pattes de la petite boule de sa queue souriante et la voix d’homme autoritaire appelant « Gredin »


2 commentaires:

Dominique Hasselmann a dit…

J'espère que vous avez touché les 400 euros de rentrée scolaire… ! :-)

Brigetoun a dit…

moi y en a être hors la loi, moi y en avoir pas le droit