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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

lundi, septembre 09, 2024

Dimanche courte sortie et reprendre la découverte d’une peintre Avignonnaise


Dimanche matin ouvrir les volets sur une pause dans une averse qui a repris ensuite avec plus ou moins de consistance



et puis à quatre heures,

La lumière bleue

sans garantie de durée

Ordre de marche



auquel j’ai cédé, un peu trop brièvement, cela m’ennuyait… rentrée et avec une infusion de thym et un cookie, je reprends la fin de ma visite à Villeneuve.



Louise Cara donc, la plus jeune des deux (elle est née en 1955 et lire sur le PDF que « son atelier, situé lui-même au pied du Palais des Papes, surplombe le jardin Urbain V et surprend par la beauté de ses voûtes en briques orangées à l’italienne » me fait rêver…) expose dans la Bugade au bout du premier des longs côtés du grand cloître.



« La beauté des villes, tant anciennes que très contemporaines, l’inspire. Comme le disait le maître de Ménerbes, Nicolas de Staël, « On ne peint pas ce qu’on voit, mais le choc qu’on a reçu. ».. »

"L’encre japonaise est la matière secrète et privilégiée à laquelle Louise Cara voue un culte, un respect profond de peintre occidental pour la beauté et la qualité de cette matière au noir intense conçue par des calligraphes japonais… le trait se déclare d’abord multiple, puis progressivement se décline comme une écriture, et s’affirme au fil des années unique. L’exercice du tracé devient aussi une performance, par le défi technique que représente son exécution : large de 26 cm appliqué avec une spatule de peintre en bâtiment, l’outil est utilisé comme un calame contemporain. Il trace, droit, long. Le trait est comme un rappel, un acte ritualisé, un signe spirituel, repris comme une prière… »

« Ainsi son exposition Tracés de lumière qu’elle propose à la Bugade peut se vivre comme un parcours, une sorte d’invitation à l’élévation, un hommage aux lieux, un hommage aux Eveillés qui l’éveillent en tant que peintre. Ses premiers traits sur papier Arches dans leur exaltation unique seront présentés au rez-de-chaussée… »




« puis ils conduiront vers le premier étage pour rendre un hommage aux Eveillés des trois religions du Livre à travers six grands papiers coréens de 2,15m de haut, exposés à Fès en 2022 à l’occasion du Festival de la culture soufie. Ces six papiers seront présentés dans le Grand Séchoir, seules œuvres que Louise Cara a conçues avec des pigments et des encres de couleurs, créées pour évoquer les manteaux et tuniques des maîtres spirituels issus de la source abrahamique. »




Après les traits d’or et autres oeuvres (dont les totems tubes en céramique) exposées dans les petits salles proches du séchoir, m’en suis allée vers le jardin et la sortie…. et ce dimanche soir me suis promenée, beau, intéressant, bref, sur son site

Et je joins une courte vidéo réalisée à l’occasion d’une exposition en 2019  à Gordes et de la parution de son livre « Carnet de mots - Abécédaire d’atelier »




Après les traits d’or et autres oeuvres (dont les totems tubes en céramique) exposées dans les petits salles proches du séchoir, m’en suis allée vers le jardin et la sortie…. et ce dimanche soir me suis promenée, beau, intéressant, bref, sur son site

Un lien vers une courte vidéo réalisée à l’occasion d’une exposition en 2019  à Gordes et de la parution de son livre « Carnet de mots - Abécédaire d’atelier » 

 



5 commentaires:

Dominique Hasselmann a dit…

Jolie découverte que cette peintre ("peintresse" n'est pas encore passée dans l'usage, heureusement !). :-)

Brigetoun a dit…

je crois qu'l l'est parfois mais je le REFUSE c'est vraiment trop laid

mémoire du silence a dit…

Louise Cara, quelle belle découverte, et cela me touche d'autant plus que son travail me renvoie à mes recherches actuelles.
merci pour ce partage.

Brigetoun a dit…

découvert aussi et j'aimeras la connaître (ma timidité me gênerait ... mais ses oeuvres et passer un temps au cakme dans cet atelier en la laissant en paix et en profitant du cadre et de cette vue ! - sourire, c'est pas bien))..

Arlette A a dit…

Pourtant ...bien souvent expérience vécue) l'artiste répond et entame un échange qui change notre façon d'interpréter ..cela est motivant pour la ou le timide qui n'ose s'approcher