Encombrement matinal et retour du bleu

 

Deux draps, une robe dans un sac à bout de bras m’en suis allée frissonnant un peu sous l’effet des yeux dans le blanc sale, du contact sur les bras et le visage de ce froid qui nous est tombé dessus brusquement et s’accentue… 

pour butter en débouchant au coin de l’Opéra et de la place de l’Horloge sur trois groupes de jeunots à cheveux blanc derrière leurs cornacs tentant de passer entre le grand podium, les barrières, les alignements de grosses motos qui occupaient le centre de la place ne laissant que la place d’une file de la largeur d’une personne le long des terrasses… Me suis extirpée en traversant une terrasse et retrouvant la petite rue qui les longe, butant à nouveau au bout de la place sur la file descendante augmentée de deux groupes venant de Saint Agricol (touristes observant ce qu’ils n’avaient pas prévus) et des groupes de larges bonhommes en cuir, casque, appareils photo et autres accessoires, accompagnateurs de ce qui était, l’ai découvert, la préparation très en avance du départ en début d’après-midi d’une étape du tour cycliste féminin de l’Ardèche…)

Avec une robe et quatre draps suis entrée par la rue des Fourbisseurs et la rue du Commerce pour marcher quelques minutes de plus et mettre comme pouvais un peu de couleur dans mes yeux, pour retrouver les vélos/motos/blousons.hars animant en disant je ne sais quoi en traversant l’axe pour redescendre vers l’antre mais aussi un trou bleu clair qui s’est agrandi pour nous rendre le ciel pur mais pas les degrés qu’avions perdu.