Brigitte touriste

 

J’avais vaguement l’idée, que j’oubliais, qui revenais, d’aller voir une exposition et comme j’avais fini le matin mon petit tas de repassage et que j’avais envie de ne pas mijoter dans ce que nous vivons en ce moment, m’en suis allée, grimaçant en voyant les nuages qui étaient venus encombrer le bleu du matin en long voyage jusqu’au Gard et à Villeneuve

retrouvant le plaisir de la marche lente dans un cadre familier à un degré un peu moindre que mon intra muros.

Seulement j’ai réalisé en pénétrant dans la Chartreuse que je n’y étais revenue depuis plus de quinze ans que pour des spectacles, ce qui ne comprenait pas les cloîtres (sauf le cloître Sait Jean qui est un peu à part) et me suis servie inconsidérément de mon appareil, alors même en mettant de côté les images de l’exposition pour demain, même en jetant une dizaine de photos, je vous préviens il y en a trop et je n’ai pas grand chose  à en dire alors je les pose simplement avec quelques indications de lieu

comme, après l’église ou son squelette, le petit cloître

une cellule et le jardin des simples

une salle ouvrant sur le petit cloître

le jardin du procureur (avec un hôtel pour insectes)

le grand cloître

la bugade et la prison au fond d’une des longues galeries

la Chapelle des fresques au bout d’un des petits côtés

… et sur le chemin de la sortie le cloître Saint Jean sans les spectateurs attendant assis un peu n’importe où que s’ouvre le couloir vers le grand tinel et un spectacle du festival, avant de retrouver le bleu revenu et la porte de l’Oulle.