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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

dimanche, septembre 08, 2024

La colère (et le premier de deux peintres en résonance)

 


Dans un peu de chaleur revenue malgré le petit vent qui jouait avec les masses blanches, m’en suis allée en tout début d’après-midi rejoindre 



le pas si petit embryon de foule qui, l’ayant annoncé ou non (finalement les amis insoumis assez nombreux se faisaient discrets), venait exprimer sa colère (pas la force de la longue attente suivi d’une marche lente, les ai lâchés en cours, place aux jeunes.



Écoutant dans l’antre la manif de Paris (grimaçant à certaines stupidités malgré l’accord sur le fond…malgré la sympathie… pourvu qu’ils soient intelligents à l’assemblée pour attirer des déçus, en avons besoin pour des votes, et que les trop soumis à leur chef ne gâchent pas tout en les braquant, l’inégalité grotesque, les fins ou parfois les débuts de mois, la rentrée des classes, l’espoir, les corps cassés et les papiers sont plus importants que l’ambition irréaliste d’un bonhomme et les coups médiatiques) j’ai ressorti les photos de l’exposition qui se tient à Villeneuve sous le titre de  « Cara/Garanjoud - deux peintres en résonance »et ouvert le PDF de présentation auquel vais recourir.




« Deux peintres dont la graphie et l’inspiration révèlent des similitudes d’expression et des communautés de souffles. Il s’agit à partir de leurs œuvres rassemblées de souligner l’importance de l’héritage pictural comme une transmission entre génération d’artistes. .. »

En commençant par la salle capitulaire et des salles à l’étage en dépendant, dans le petit cloître, consacrées à Claude Garanjoud (1926/2005) et à « ses toiles libres au bleu outremer décliné de l’intense au transparent, ses encres/portiques en anneau sur papier, exposées au cours d’années précédentes à la Chartreuse. » pour lequel j’emprunte au texte qu’Alain Boucharlat lui consacre quelques longs fragments




« Initialement professeur de dessin, admirateur de Nicolas de Staël, très sensible à l’environnement naturel – le ciel, l’eau, la montagne, le vent – Garanjoud est en fait un autodidacte et un chercheur infatigable, gourmand de musique classique, grand lecteur de poésie (il a illustré des poèmes de Saint-John Perse, René Char, Kenneth White, François Cheng, Adonis). »




« …Une sorte de culte du vent culmine dans le dépouillement ultime des contraintes physiques de la toile offerte aux souffles ambiants et rendue lisible du fait de sa perméabilité à l’envers comme à l’avers. À l’œil (que Garanjoud avait bleu), cet espace s’offre dans la transparence bleutée de l’azur nuancée selon la météorologie de gris, de blancs lumineux ou cassés que des noirs parfois appuyés soutiennent ou provoquent. L’œuvre entière pourrait se lire comme un voyage, une traversée vers le bleu sans limites… »



On le retrouve avec des grandes toiles dans la salle sur le petit côté du petit cloître où sont déposés quelques reliefs, ouverte pour cette occasion…



Salle dans laquelle est exposée une oeuvre qui me pose problème parce qu’elle est dans l’espace voué  à ce peintre lors que le travail de ces carrés sombres et surtout la photo figurant sur le PDF sous le titre « Arcania » avec la mention « réalisée en hommage à la Porte de la Prison de la Bugade (elle n’en diffère que par le nombre des carrés qui sont de 6 rangées de 4 au lieu des 4 rangées de 4) est signée Louise Cara (que je garde pour demain)




7 commentaires:

Dominique Hasselmann a dit…

Toiles en accord parfait avec les murs du cloître… :-)

Brigetoun a dit…

celles de la jeune femme gardée pour aujourd'hui aussi

Arlette A a dit…

J'aime beaucoup .."le culte du vent" le fugitif , du beau monde dans cette exposition et matière à penser Merci à Toi

Brigetoun a dit…

et merci à toi Arlette

caroline diaz a dit…

vous admire, ai renoncé à la manif alors que je pourrais y trouver sans doute un peu de forces pour supporter... Merci pour les oeuvres, toujours une tendresse pour le bleu outremer

Brigetoun a dit…

pas de quoi admirer les ai laissés en cours de route pour passer chez le pharmacien et acheter (en face) des yaourts... pas la force maintenant d'une longue attente et d'une marche en piétinant et c'était un de ces jours (de plus en plus fréquents) où j'emploie temps et énergie à dissuader ceux qui veulent m'aider au vu de ma gueule

Dominique Autrou a dit…

J’aime beaucoup ces transparences météorologiques :-)