D’un très long sommeil ai puisé forces pour découvrir l’état du trottoir jusqu’au seuil de ma porte après que quelqu’un ait été sans doute Très malade et le curer presque complètement avant de m’en aller, veste de toile sur mon tweet-shirt le plus épais dans un vent glacial, très, et de force moyenne,
faire imprimer mes billets pour les spectacles choisis au Théâtre des Halles, acheter un pain au petit épeautre et un craquelin chez Bella Ciao et des crevettes et revenir, marchant presque vite dans la lumière, assez satisfaite de moi (mais je me refuse à chercher chandails et manteaux et ranger mes robes d’été dans les housses)
Journée quiète avant d’endosser un caban et de m’en aller, la tête rentrée dans les épaules,
au Théâtre des Halles pour le plaisir du premier spectacle du presque hiver, même si n’étais pas très certaine de la justesse de mon choix (quoique…) « Gîta-Govinda, la poésie en danse » spectacle Maitryee Mahatma sur une chorégraphie de Pandit Ashimbandu Bhattacharya sur un poème de Srì Jayadeva dont le texte traduit par Dominique Wohschlag est publié chez Albin-Michel. (vertueusement ne l'ai pas acheté)
photo ©DR trouvée sur le site du théâtre avec cette présentation : « Chef-d’œuvre de la poésie classique sanscrite dont il constitue le chant du cygne, le Gîta-Govinda met en scène les amours du dieu Krishna et de la belle Râdhâ, la bergère du bois de Vrindâ. Souvent comparé au Cantique des Cantiques de Salomon, il jouit d’un prestige littéraire et religieux considérable en Inde où il a donné naissance à de nombreuses traditions chorégraphiques, musicales et iconographiques encore vivantes de nos jours. »
Photo volée au site de la compagnie, comme ce passage
« Voyage initiatique que signe son auteur dans les dernières strophes du texte : « Il connaît les secrets obscurs de la musique, / Médite sur Vishnu sans interruption. / De l'art d'aimer il sait les implications / Et passe pour un maître épris de rhétorique. / Telles sont les vertus de Srì Jayadeva, / Le poète érudit protégé de Krishna»…. »
Une bonne bande son pour la musique, les chants et la voix parlée qui intervenait de temps en temps pour annoncer l’action Dans le rôle de Rhâdâ, Maitryee Mahatma, qui est la responsable culturelle (ou quelque chose d’approchant de l’association Taal Tarang - Indian Arts Academy basée à Marseille et également pédagogue - dans les rôles de ses compagnes une hindoue et deux jeunes françaises, plus minces plus jeunes mais qui ont, malgré un beau début de technique, encore du chemin avant d’avoir dans leur danse et surtout celles de leur doigts qui n’ont pas gagné leur indépendance la même grâce (et du coup par un peu de gaucherie visible par la comparaison un côté curieusement plus artificiel), dans le rôle de Krishna le chorégraphe.
Retour dans la nuit et le vent (un peu plus faible… pourvu qu’il se calme un peu pour mon circuit tartes demain matin)
Et une assez courte vidéo, pas terrible, mais tout de même assez représentative d’une démonstration de Maitryee Mahatma et Pandit Ashimbandhu Bhattacharya (dans un autre spectacle)
4 commentaires:
Sans doute indépassable… :-)
je pense que si dépassable mais un bon moment
Tourbillonnante comme le vent tout fou
je rentre d'une heure 3/4 de marche dont une partie avec deux grandes tartes dans un sac qui faisait une bonne prise au vent (assise deux fois à côté du sac pour les rafales), crevée et très fière de moi (les tartes étaient intactes)
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