Deux draps dans un sac
l’air tiède, un ciel tendre,
lumière douce
Les deux platanes
dont les branchages semblent
tenter un baiser
La jeune vierge
qui attend que le rayon
se pose sur son fils
Au coin de la rue
d’énormes truffes blanches
qui défient le temps
L’arbre gracile
devant la Principale
et sa monnaie d’or
Dix heures trente
la lumière s’écrase
sur les terrasses
Sac et quatre draps
Un regard sur les bras forts
jouant dans le bleu
10 commentaires:
Ah ! ces « beaux bras forts dans le bleu », il n’en faudrait pas moins pour porter gaillardement un charroi de QUATRE draps !!! par ailleurs quel joli texte léger (oui !) et dansant… tant de charme !
Matin calme et reposant, après les estrades américaines… :-)
merci (oui leur ai envié leur force sourire... ais rends du pids et des forces... ne fais olus rien ou presque.. l'égoïsme forcé de l'âge)
et les horreurs de l'assemblée - dois être maso... ça me fascine - c'est là que l'on peut vraiment constater que la Le Pen est au pouvoir
Je n'aime pas les horreurs et ne veux gâcher mon temps pour si peu qu'il en reste.
suis maso - seule chose que je peux encore faire pour tius ceux qui sont à la peine
7 haïkus pour enluminer la vie ... j'aime
merci
ce parfait équilibre toujours entre rythme des textes et rythme des images, certains matins plus aériens et communicatifs, donc merci !
Oui juste équilibre ...AA c'est moi qui devient anonyme quand FB m'ignore grrrrr
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