commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, novembre 07, 2024

Renoncement et une consolation imméritée

 


Jour dans l’antre.. vaquer comme puis… idées et surtout mots qui ne me viennent, bruits du monde qui me démoralisent, alors




juste pour le plaisir de rencontrer à nouveau ceux et celles qui s’escriment à corriger comme peuvent les  mauvaisetés que l’Europe ou plus précisément la France ou plus précisément le Vaucluse font subir à ceux qui viennent avec leurs espoirs au prix d’efforts et de dangers (et puisque ne suis plus dans la boucle de nouvelles de la vie pirate de Rosmerta) ai repris en fin d’après-midi le chemin de l’avenue de la Trillade. 



Mais carcasse qui s’était tenue sage s’est rebellée et je me disais qu’en fait j’allais surtout profiter d’elles ou eux… alors j’ai renoncé et tourné bride - me contentant de passer à la pharmacie et de rentrer tout doux dans le crépuscule,



arrivant à l’antre avec la nuit pour trouver dans la niche à courrier une petite enveloppe kraft reconnaissable, comme un remède que ne méritait pas ma lâcheté, contenant le numéro 24 des Fragments de la source consacré à la rencontre à Paris le 12 juillet de Laurent Margantin avec Peter Handke et portant, au verso :


« Avant de vous séparer, il lit la dernière page de son premier récit (Les Frelons) :


Une autre fois encore, je vis mon frère marcher sur un champ de neige gelée. La surface de la neige fond souvent pendant toute la journée, sous un fort soleil ; le froid vif durcit de glace le champ de neige pendant la nuit suivante ; le soleil qui lui succède amollit en bien des endroits la couche et en fait une glaçure de givre. Celui qui s’avance sur le champ de neige prendra garde à marcher d’un pied léger, sans peser ; sous la glaçure la couche gelée est encore dure. Il sera attentif à ne pas rompre le rythme ordonné de son mouvement qu’il a adopté dès le débit de sa marche. S’il ne respecte pas son pas, il sera près de s’enfoncer ; il est prisonnier, s’il veut continuer, de la manière dont il a commencé à marcher. S’il s’arrête,… »


Aucun commentaire: