Déjeuner très vite vers onze heures trente au lieu de m’éterniser sur mon assiette à partir de une heure trente environ, endosser cardigan manteau et bonnet descendre l’escalier et constater que nous avions perdu le ciel bleu, mais m’en aller coeur content dans cette morosité du temps
| et la tristesse du sacrifice qui s’étend à presque tous les platanes des Teinturiers | afin d’arriver à Rosmerta un peu avant treize heures et mon rendez-vous avec un responsable pour étudier la possibilité d’apporter aide sans me déplacer (et être ainsi tenue informée d’une partie de leur vie maintenant que ne suis plus dans le groupe destinataire des mails adressés aux bénévoles puisque ne fais plus partie de l’une des commissions | la scolarité)
Ne sachant la raison qui avait rendu incontournable cet horaire j’imaginais que c’était le début d’un de ces remue-méninge que nous nous offrons de temps en temps… mais après le plaisir de voir en arrivant bon nombre de mes amis/amies et des garçons que majoritairement je ne connaissais pas ai croisé un homme affairé que j’associe à une bonne nourriture, dans le bureau une grande table chargée de petits gâteaux et autres bouchées et dans le garage/lieu de réunion une longue table des piles d’assiette des récipients une grande sauteuse fumante avec de la viande en sauce etc.. et plus loin deux autres longues tables ai compris qu’il s’agissait d’une fête (l’anniversaire un peu décalé de l’installation dans la nouvelle maison)
Plaisir des rencontres, un moment à l’écart pour nous mettre d’accord sur mon futur rôle de petite main dans une quinzaine de jours (qui me demandera fort peu de temps mis c’est déjà ça) des plaisanteries, des brides de gravité et quand presque tous les premiers arrivés ayant fini de faire la queue pour remplir leur assiette ont commencé à s’asseoir derrière les tables, comme j’avais mangé mes pâtes j’ai pris un petit beignet et fait un tour d’adieu..
en profitant pour faire quelques courses sur le chemin du retour, avant une petite sieste… Repassé une demi-heure, lu, écouté mais n’ai pas eu le courage de repartir après dix huit heures vers le théâtre de l’amie l’Isle80 alors que m’étais réveillée en imaginant le plein de ma journée et que cela en faisait partie pour assister à « la peau de l’eau »… alors pour garnir Paumée et parce que venant avec un jour de retard de trouver le lien sur la page Facebook de Christine Jeanney je le lisais au moment où j’aurai dû mettre bonnet et manteau je prends un bref passage, pas la meilleure porte sur un rêve amer de prison puisque tous le sont, de ce texte « un monde en pièces » de Cécile Toussaint que les éditions abrüpt avec leur générosité habituelle offrent à pirater dans la rubrique Error de leur site
« — Elle me racontait qu’elle a dû un jour apposer des scellés sur un rêve. Elle pensait que c’était le rêve d’une autre. Mais c’était son propre rêve. Si délabré qu’il était devenu vide. Inhabité. Elle n’y reconnaissait plus rien.
— Ça se boit le rêve ?
— Comme la javel. D’un seul trait. En souriant. Jusqu’à ce que l’on ne sourie plus. »
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