commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

vendredi, janvier 24, 2025

Dans les rues d’Avignon et chez un fleuriste

 



Ciel gris absent encore ce matin mais enfin après une nuit gentille la température était telle quelle se doit d’être ici c’est à dire de10° vers 10 heures et en ai profité pour sortir dans la ville qui semblait éternellement entre deux pluies et aller valider la carte qui, surprise, m’attendait hier dans l‘après-midi dans la niche à courrier alors qu’il m’avait été indiqué que je pourrai la retirer dans cinq ou sept jours rue de la République)



Et toute heureuse de cette première étape, ai fait petit tour ai acheté royalement des yaourts et un gentiment ridicule porte cartes très coloré pour que sa présence ou absence me saute aux yeux, et flâné en pensant très fort à un éventuel remboursement des 503 euros (apparu sur le compte un achat de 43 euros fait après les 460 prélevés) pour influencer le sort (mon vieux désir d’être sorcière)



Ne sais si cela a marché mais j’ai au moins influencé brièvement le ciel qui a eu un beau passage au bleu (pas duré) vers midi pour accompagner mon retour vers l’antre… me reste à attendre les rappels des abonnements en ligne pour leur indiquer le changement de carte (pas capable de les retrouver) et à racheter une carte Fnac, les autres n’ayant pas d’importance.


Après-midi : écouter vidéos Comédie française et Collège de France, en m’arrêtant de temps à autre parce que pointait une idée pour les 11 et 12 de atelier, creuser, garder ou rejeter… et pour nourrir Paumée, sautant les 7 et 8 qui sont vraiment par trop indigestes (un index très secs de personnages et lieux qui auraient pu être évoqués dans d’autres textes, une liste d’histoires qui auraient pu être écrites), je reprends ma contribution au #9


Le fleuriste


Des passants longent les pots posés à même le trotoir ou sur une étagère en retrait alignés devant les deux vitrines et les grands pots de plantes installés devant le bout de mur aveugle de la boutique du fleuristes, quelques uns s’arrêtent, regardent ; une femme ceinte d’un tablier est en train de disposer deux grands vases de bouquets de roses pour l’un, de bouquets mélangés ou de lys pour  l’autre sur l’espace libre à gauche de l’étagère devant le mur ; un jeune couple s’est faufilé entre pots et étagères pour tenter de voir l’intérieur de la boutique ; la femme les interroge, acquiesce, les précède à l’intérieur où un homme en tablier compose un bouquet à la demande d’un jeune femme pressée pendant que deux hommes patientent ; le premier un trentenaire assez petit et un peu rond en trench kaki, regarde avec un détachement ennuyé la rue derrière une rangée de petits cyclamens sur un présentoir, l’autre, sans âge, en complet bleu sombre  bien coupé, planté jambes un peu écartées devant le mur de gauche promène ses yeux sur les grandes feuilles de lierre d’un vert sombre sur le fond gris du papier peint, se retournant de temps en temps vers la confection du bouquet, soulevant le poignet de son veston pour vérifier l’heure pour affirmer son droit à être le prochain client et son désir ferme d’être servi rapidement, faisant un petit pas de côté pour éviter de gêner le jeune couple et leur guide qui ouvre la porte percée dans le mur, au fond, près de la clôture en croisillon de la zone atelier et s’efface pour les laisser pénétrer dans la pièce éclairée par une grande fenêtre sur la cour. Une femme assise dans un fauteuil de toile, devant une table rectangulaire disposée au centre de la pièce à mi chemin du bureau entouré d’étagères portant des dossiers fond de la pièce, lève les yeux une seconde puis les rabaisse sur le catalogue illustré de photos de décorations fleuries pour des centres de table qu’elle consultait comme si elle ne voyait pas le jeune couple qui prend une air coupable en s’approchant, la jeune femme écartant les mains pour dire qu’elle est désolée, qu’ils n’y peuvent rien, qu’elle, sa mère, se doit de les excuser pour ce retard…  débouchant  de l’atelier une jeune fille arrive, portant un carnet sur lequel sont esquissés des projets de petits bouquets ronds… et la femme levant la tête salue les projets ou le couple d’un « ah voilà… ».


Aucun commentaire: