Secousses dans l’air
rafales depuis minuit
hurlant dans les hauts
frappant les menuiseries
pour pénétrer dans l’antre.
Le souffle du vent
devenu plus modéré
au fil des heures
Buée sur vitres chambre
soleil sur murs de la cour,
et ma lâcheté - 6° à midi… demain devrait être plus froid… je me dis que devrais fermer Paumée (sourire) ou ne pas lire/écouter uniquement pour moi.
Et pour aujourd’hui, en écho à la première leçon de Georges Didi-Hubermann et reprenant une gravure de Dürer illustrant les anges vengeurs de l’Apocalypse de Jean évoqués par lui dans cette introduction au cycle « les anges de l’histoire », ai ressorti, faisant une pause dans mon courrier, la petite Bible traduite sous la direction de l’Ecole biblique de Jérusalem offerte par ma mère en mon adolescence (un peu plate tant pis), je me bats avec la finesse des feuilles j’ajuste les lunettes et je recopie
« … Et le sixième Ange sonna… Alors j’entendis une voix venant des quatre cornes de l’autel d’or placé devant Dieu ; elle dit au sixième Ange portant trompette : « Relâche les quatre Anges enchaînés sur le grand fleuve Euphrate. ». Et l’on déchaîna les quatre Anges qui se tenaient prêts pour l’heure et le jour et le mois et l’année, afin d’exterminer le tiers des hommes. Leur armée comptait deux cents millions de cavaliers, on m’en précisa le nombre. Tels m’apparurent en vision les montures et leurs cavaliers : ceux-ci portent des cuirasses de feu, d’hyacinthe et de soufre ; quant aux chevaux, leur tête est comme celle du lion, et leur bouche crache feu et fumée et soufre. Alors le tiers des hommes fut exterminé par ces trois fléaux : le feu, la fumée et le soufre vomis de la bouche des chevaux. Car la puissance des chevaux réside en leur bouche ; elle réside aussi dans leurs queues ; celles-ci, en effet, ainsi que des serpents, sont munies de têtes dont elles se servent pour nuire. Or les hommes échappés à l’hécatombe de ces fléaux ne renoncèrent même pas aux oeuvres de leurs mains ; ils ne cessèrent d’adorer les démons, ces idoles d’or, d’argent, de bronze, de pierre et de bois, incapables de voir, d’entendre et de marcher… » et si ce qu’annonçaient les cinq premiers Anges était de plus en plus terrifiant, cela n’est qu’introduction à l’arrivée d’un autre Ange au visage semblable au soleil et aux jambes comme des colonnes de feu, couronné par un arc-en-ciel et portant un petit livre qu’après l’arrivée des sept tonnerres il reçoit l’ordre d’avaler, et à celle des témoins, du dragon, de la femme…
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