Un vendredi un peu flou

 

Matin repassage assez allègrement… et puis peu à peu une nervosité qui s’installait sans plus dé raison que d’ordinaire, s’accompagnant en réaction d’un désir de rien, d’un esprit flottant et agacé… Sortie vers quinze heures pour marcher, le peu d’enthousiasme que j’y mettais s’effilochant dans le petit vent désagréable près des remparts et l’hésitation du ciel.

Me suis souvenue du vague projet de visite des installations de fin d’année au Palais du Roure, ce qui flattait mon goût des santons, était une façon de dire adieu à cette période de l’année et de marcher et monter et descendre des escaliers comme petit exercice à mon échelle (casse-cou en ce qui concerne la descente de l’escalier en colimaçon étroit aux marches irrégulières et usées de la sortie) 

Seulement, regardant avec plaisir les grands santons du père Cicculo (mort en 2003) évoquant les costumes des Arlésiennes à travers les époques historiques (au moins ente Louis XVI et e XIX e siècle) tout en discutant avec le vieux (un peu moins que moi) bonhomme tout heureux de trouver en moi une oreille disponible et quelques réactions, je bataillais avec mes gants et l’appareil qui tenait à prendre des vidéos… avec l’éclairage aussi… et toutes les photos étaient exécrables (en ai retenu deux, les moins catastrophiques à titre de témoin) et ce fut encore pire à l’étage pour la table du gros souper de Noël, ses nappes superposées, les treize désert et la jolie crèche installée dans le boudoir.

Ai été tentée de mettre ce billet sous la fresque « relâche » de la rue Bonneterie que Michel Benoit a installée (du moins une photo) sur son blog… Ne sais si ne vais pas en effet faire relâche un temps, il semble que j’entre dans une période « mal-lunée ».