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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, février 15, 2025

Avignon et Brest

 


Ai risqué un peu avant midi la petite forme de carcasse mise en mouvement avec un but assez vague dans le bleu que je savais froid au vu de la persistance du radiateur a tenter d’obtenir les 19 degrés dans l’antre




but qui s’est effiloché dans le vent un peu plus fort, un peu plus froid que ne le pensais (je soupçonne que la petite forme y était pour beaucoup) et j’ai fortement écourté la sortie.. vaqué un peu et au demeurant ce fut lecture… lecture de textes qui volaient au dessus de ce que mon cerveau laissé inculte surtout quant cela touche à la sociologie ou aux sciences naturelles en outrepassant la teinture qu’en a ce que l’on appelait aux vieux temps « l’honnête homme » (on ne parlait pas de la femme elle était là pour écouter et juger in petto de la science de ces Messieurs) et puis d’autres lectures où un peu de sensibilité fournissait la clé comme les propositions au #00 de l’atelier « Boost » de François Bon, après le PDF édité par les Editions QazaQ (« les cosaques des frontières » fondés par le chef Jan Doets), réunissant sous le titre de « l’imaginaire poétique de Brest » des 47 (si je ne me trompe)  contributions répondant à l’appel de la Maison Poésie de Brest  dont l’un des objectifs est d’éclairer le patrimoine littéraire de la ville, comme une scène contemporaine foisonnante… « j’ai choisi (choix qui devient immédiatement non pertinent à mes yeux mais tant pis) quatre poèmes ou fragments de poème au risque de dépasser le dtoit de citation et votre patience


« Miroir de brume

soleil voilé

exactement à l’aplomb de l’enclume

doux reflet du métal

et le bruit sourd que fait le marteau

sur l’étal


Le clapotis de l’eau

dans les soutes

le pas des hommes et le pavé

qui claque

un air de jazz abandonné au vent

et le vent qui l’emporte


et l’emporte le temps

comme le son volé

à la corne de brume

noyé sitôt dissout… » Suzanne Derève - « à l’aplomb de l’enclume »


« Dans un rai de lumière

Une serviette de papier

Feuille mal pliée

Petite fleur blanche

Sur le bois du tablier jeté

Ornant le pont de Recouvrance » Jean-Yves Beysseriat - « Tablier »


« Le cargo s’enfuit

Les nuages si bas


Brume sur la rade

Neige de l’aigrette

Le soleil la brûle


Belle journée d’automne

Les Monts jaunes roux

Avalent l’Elorn


Sur l’eau les bateaux attendent

L’hivernage sera long

La misère partout… » Colin Chloé - « Dans le Goulet »


Et le dernier 


« Les fils blancs de la rade

De Brest par temos calme

Se tissent pour former

Les bas blancs des vagues


Étirés en dentelle sur la plage

Ils s’étalent

Et repartent tout effilés

Dans les fatals ressacs » Carol Delage -« Bas Blancs »


Mas je n’avais plus cerveau ni temps pour réunir matériaux pour le 12 et le 13 de l’atelier automne/hiver de François Bon (je crois que sais ce que cela sera mais reste à nourrir et mettre au net sans faite de français (pas grave, sourire) d’orthographe (si habituelles) ou de frappe (omniprésentes)

2 commentaires:

mémoire du silence a dit…

merci pour ce partage
et Ô! que le ciel est beau et bleu
;-)

Brigetoun a dit…

merci Maria, mais qu'il est préférable de regarder ce bleu à travers une vitre