Ai risqué un peu avant midi la petite forme de carcasse mise en mouvement avec un but assez vague dans le bleu que je savais froid au vu de la persistance du radiateur a tenter d’obtenir les 19 degrés dans l’antre
but qui s’est effiloché dans le vent un peu plus fort, un peu plus froid que ne le pensais (je soupçonne que la petite forme y était pour beaucoup) et j’ai fortement écourté la sortie.. vaqué un peu et au demeurant ce fut lecture… lecture de textes qui volaient au dessus de ce que mon cerveau laissé inculte surtout quant cela touche à la sociologie ou aux sciences naturelles en outrepassant la teinture qu’en a ce que l’on appelait aux vieux temps « l’honnête homme » (on ne parlait pas de la femme elle était là pour écouter et juger in petto de la science de ces Messieurs) et puis d’autres lectures où un peu de sensibilité fournissait la clé comme les propositions au #00 de l’atelier « Boost » de François Bon, après le PDF édité par les Editions QazaQ (« les cosaques des frontières » fondés par le chef Jan Doets), réunissant sous le titre de « l’imaginaire poétique de Brest » des 47 (si je ne me trompe) contributions répondant à l’appel de la Maison Poésie de Brest dont l’un des objectifs est d’éclairer le patrimoine littéraire de la ville, comme une scène contemporaine foisonnante… « j’ai choisi (choix qui devient immédiatement non pertinent à mes yeux mais tant pis) quatre poèmes ou fragments de poème au risque de dépasser le dtoit de citation et votre patience
« Miroir de brume
soleil voilé
exactement à l’aplomb de l’enclume
doux reflet du métal
et le bruit sourd que fait le marteau
sur l’étal
Le clapotis de l’eau
dans les soutes
le pas des hommes et le pavé
qui claque
un air de jazz abandonné au vent
et le vent qui l’emporte
et l’emporte le temps
comme le son volé
à la corne de brume
noyé sitôt dissout… » Suzanne Derève - « à l’aplomb de l’enclume »
« Dans un rai de lumière
Une serviette de papier
Feuille mal pliée
Petite fleur blanche
Sur le bois du tablier jeté
Ornant le pont de Recouvrance » Jean-Yves Beysseriat - « Tablier »
« Le cargo s’enfuit
Les nuages si bas
Brume sur la rade
Neige de l’aigrette
Le soleil la brûle
Belle journée d’automne
Les Monts jaunes roux
Avalent l’Elorn
Sur l’eau les bateaux attendent
L’hivernage sera long
La misère partout… » Colin Chloé - « Dans le Goulet »
Et le dernier
« Les fils blancs de la rade
De Brest par temos calme
Se tissent pour former
Les bas blancs des vagues
Étirés en dentelle sur la plage
Ils s’étalent
Et repartent tout effilés
Dans les fatals ressacs » Carol Delage -« Bas Blancs »
Mas je n’avais plus cerveau ni temps pour réunir matériaux pour le 12 et le 13 de l’atelier automne/hiver de François Bon (je crois que sais ce que cela sera mais reste à nourrir et mettre au net sans faite de français (pas grave, sourire) d’orthographe (si habituelles) ou de frappe (omniprésentes)
2 commentaires:
merci pour ce partage
et Ô! que le ciel est beau et bleu
;-)
merci Maria, mais qu'il est préférable de regarder ce bleu à travers une vitre
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