Samedi matin
ciel d’un bleu profond et froid
dans l’antre projets
entamés abandonnés
pour d’autres, velléités…
Fin d’après-midi
abandonner et sortir
l’air plus aimable
les flâneurs du samedi
sous un ciel bleu attendri
Un fer à repasser neuf (je déteste tant cela que les fait tomber et à la longue ils n’aiment pas)… un pantalon 12 ans soldé, du pain et du poisson… rentrer, l’iMac se venge en ramant … abandonner au bout de vingt minutes la troisième leçon du cycle « les anges de l’histoire » de Georges Didi-Huberman, pour cause de cerveau peinant, voulant pénétrer, bloqué par pensées par trop errantes, me réfugier avec l’Islam dans le cycle « religions et migrations » de François Heran au Collège de France plus accessible, et le regroupement des deux premières contributions à l’atelier « Boost de François Bon puisque le matin j’avais abandonné la recherche des éléments pour les propositions 12 et 13 du cycle précédent pour écouter la proposition #2 de Boost, avoir une idée mais ne rien écrire pour faire cuisine et incapable de la retrouve ce soir, et ce faisant, recopier mon « Boots 00 » pour le poser ici
43 55 46 359 N 4 46 23974 E
La ville n’est là qu'administrativement et le département se prépare à changer de nom pour s'en aller jusqu'au delta et la mer. Un projet de quartier nouveau devrait émerger à partir de quelques ateliers, d'une ou deux résidences de vieillards et de la gare avec sa couverture brisée au dessus des voies et son esplanade menant au bâtiment posé là pour servir d'opéra provisoire, points avancés de vie mais il est douteux qu’il s’étende jusqu’à cette rencontre des deux courants invisibles, séparée qu'est la route de leurs lits et de leur rencontre par une levée de terre et au devant d’elle par une petite étendue laissée libre pour les crues. Il y a eu, longtemps après être passé sous le béton de la voie, cette route creusée entre la civilisation virtuelle et, au delà d'une bande d'herbe et buissons longeant un étroit canal, la barrière de terre les séparant de la rive du courant qui vient des basses montagnes et sert de frontière avec le midi, les deux pentes couvertes d'herbe pelée et d'arbustes avec les quelques événements que sont les rares petits arbres et bosquets. Il y a eu lentement la descente du terrain voué au futur quartier au niveau de la route et le dessin de quelques chemins ou routes sans destination évidente, une canalisation émergeant du sol face à un petit cube de béton percé de deux ouvertures fermées pour franchir le canal sur un semblant de pont en bois peint en blanc, une haie de cyprès sur la droite au fond d'une prairie, une série d'arbres hirsutes au sommet de la levée de terre sur la gauche dont la hauteur s'accroit légèrement, l'arrivée d'arbres plus importants au bord du canal, l'élargissement de la bande d'herbe, la survenue perpendiculaire à la route d'une longue allée bordée de deux alignements de grands arbres, une petite courbe éloignant la route du canal environ deux cents mètres avant ce moment où elle se tord pour remonter vers le nord, ce point où, derrière les levées de terre et ourlets de terrain se rencontrent la rivière et le puissant fleuve, invisibles mais dont la présence est sensible, la limite de la ville et la jonction de trois départements.
6 commentaires:
Les petites fantaisies sont respectables pour le bien être du jour
"Un ciel bleu attendri" ! J'aime l'attendre, le voir et le rêver.
Trump envisage de rebaptiser votre ville en "Avignon's Bridge". :-)
bien les choisir mais OUI
attendri n'est pas forcément attendu... aurais préféré garder le bleu profond mais sans le froid pénible
Je décide qu'il n'existe pas
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