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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, février 25, 2025

Ciel gris moins pesant et portes

 


Presque lumière

de ce blanc translucide

du ciel du matin.




Toujours bleu absent

marche de l’après midi

dans l’air attendri.

L’humidité si grande

que mousse vient au rocher.




Et sur le chemin du retour, comme je pensais que j’allais enfin m’attaquer au #14 de l’atelier « roman » du tiers livre en fin d’après-midi… pour meubler Paumée m’est venue l’idée de reprendre le #2 de l’atelier « BOOST », qui concernent les portes, pour remplacer les portes photographiées par erreur il y a quelques jours ai photographié avant de redescendre vers l’antre la porte centrale de l’Oéra… bien loin des portes évoquées dans mon pavé.





Portes ouvertes


Petits pas chaloupés sur ciment corps étiré et bras levé hissés  sur pointes des pieds doigts posés sur le bout du bec de canne en aluminum corps rabattu sur talons en poussant et ouverture brusque de la porte de bois brun. Une grande pièce peinte en blanc vide sauf quatre petits bancs au ras du sol. Sur tomettes jusqu’à la porte simple de bois peinte en jaune poussée par la main juste posée sur le panneau. La pénombre et l’odeur du thym sur la table à côté d’un tian. Le macadam une marche la grille peinte en noire comme la grosse serrure grinçant sous la clé sortie de la poche poids du portail béant soudainement.  La terre battue et l’herbe rare de l’espace nommé jardin. Au bout de l‘allée de dalles cimentées la porte bleue à imposte de vers cathédrale doigt sur sonnette ronde peinte en bleu dans l’embrasure blanche tap-taps sonnant derrière porte. Corps s’effaçant et vestibule pierre de taille. Un bras tendu devant l‘attente vers la poignée de cuivre des doubles glaces de la porte vitrée. Une femme assise dans un salon de chintz à grandes fleurs de bois blonds et de vitrines pour céramiques. Sur le trottoir devant lourde porte de bois sculpté un doigt en face d’un des noms sur la plaque émaillée un grésillement et un déclic serrure. Vestibule mur beiges moulurés carreaux de sol dessinant un tapis un ascenseur derrière une grille à gauche. Deux pas vers la double porte de chêne clair entrebâillée. Une tenture à repousser sur un vestibule allongé entre doubles portes vitrées. Vers la porte vitrée de droite ouverte par le bras de l’annonciatrice. Salon bourgeois sans grand caractère et sourire chaleureux. Le long de la plate bande et les roses trémières vers la double fenêtre à droite de la porte sous auvent de tuiles et la petite cloche jugée trop bruyante un profil aperçu derrière mousseline carreau frappé par un doigt replié un appel et ouverture de la porte. Une petite entrée patères pour vêtements petite table à gros bouquet et une silhouette s’effaçant pour invite.


PS 

Finalement n’ai pas terminé le  #14 qui s’annonce longuissime. Tenterai de resserrer et d’achever demain après-midi.

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