Pluie éternelle
non mais qui semble être
sempiternelle
Suis restée dans l’antre avec projets maladresses mauvaise volonté des objets y compris de l’ordinateur qui jouait à m’exaspérer en sautant d’un site à l’autre sans raison je vous assure ce n’est pas uniquement du ressenti… en résumé voulu beaucoup commencé pas mal de et rien fait..
Je ressors les photos (plus à voir qu’à photographier) de la seconde exposition du Musée Vouland, ouverte le 18 février et consacrée à Jean-Pierre Gras (déjà rencontré avec un paysage de 1937 dans l’exposition de groupe)
Sculpteur et peintre avignonnais, Jean-Pierre Gras est le fils du félibre Félix Gras. Élève de Pierre Grivolas proche de nombreux artistes de la « nouvelle école d’Avignon », il est membre du Groupe des Treize.
Exposition que l’on découvre en grimpant un escalier enserré entre deux murs menant à un tout petit espace quasiment en sous pente de cette partie de l’hôtel devenu musée vouée aux expositions temporaires, à côté de la demeure du collectionneur/fondateur.
La notice Wikipedia de Jean-Pierre Gras (27 avril 1879 à Villeneuc lès Avignon - 25 février 1964 à Avigon) mentionne entre autres choses qu’il a sculpté mes amies les deux statues de Corneille et Molière devant l’Opéra | en fait une recherche m’apprend qu’il les a bien sculptées mais comme copies fidèles destinées à remplacer les originaux de Jean,-Louis et Joseph Brian qui jugés trop fragiles (matériau dit la notice ?) ont été enlevés et sont maintenant à la mairie du Thor.
Une grande niche bordant le mur à droite de l’escalier réunit quelques petites terres cuites et des statuettes de bronze (avec entre autres le thème des soldats dont il fut : plusieurs des photos figurant dans des vitrines, avec des lettres adressées à ses amis peintres et notamment René Seyssaud le montrent jeune en uniforme seul ou avec sa femme et leur enfant) sous des aquarelles présentant des nus dansant (thème repris par des croquis, des aquarelles, un poème sur un satyre et des emprunts aux licences de la mythologie)
Quelques peintures (paysages, fleurs, un autoportait) sont regroupées sur la gauche.
Saluant la photo reprise sur l’affiche de l’exposition suis redescendue… ai hésité à me promener dans le musée (entre autres choses de belles faïences) et puis comme on n’était plus très loin de l’heure de fermeture, suis repartie dans l’humidité de ce samedi.
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