Un air gorgé d’eau
Une idée d’éternité
dans l’humidité.
Activité matinale suffisante, trop découragée pour la recherche attendue d’idées pour rédiger à peu près passablement une contribution pour le #14 de l’atelier du tiers-livre… abandonnant devant l’impossibilité d’extirper un livre repéré dans la masse… furieuse de la graisse qui accompagne mes forces en reconstitution…
m’en suis allée vers le Musée Vouland marcher devant les oeuvres exposées dans les deux petites expositions en cours et d’avril celle ouverte le 12 février « circuit court et détours »
Une exposition sous le signe du "local", du mouvement et de la curiosité.
Paysages, scènes de la vie quotidienne, portraits et natures mortes, peintres des 19e et 20e siècles liés à Avignon ou sa région, œuvres issues de collections particulières des environs d'Avignon et du musée Vouland.
Trop de photos… pourtant comme, faute de temps, quelques cartels sont en place comme certaine oeuvres me déplaisaient par trop, la succession d’images que vais poser simplement est loins d’être exhaustive
Cela commençait par une série d’études d’assez belle force ramenées d’un voyage en Hollande par Jean-Claude Imbert (1919-1993) alignées sur une table
face à de longs panneaux d’Auguste Chabaud
avant un paysage avec route d’Auguste Roure
et une grande toile « le café des soeurs Athanase » d’Eugène Martel (un des seuls artistes qui ait droit à des cartels et fort longs détaillant les conditions de réceptionne l’oeuvre, les circonstances de sa création etc..)
ce qui me permet de penser que ce petit tableau qui m’a plu n’est en tout cas pas de lui (mais ne sais de qui..
comme j’ignore quel est l’auteur de cette tête (mais je soupçonne qu’elle peut être de Jean-Pierre Gras peintre et sculpteur assez inégal auquel est consacré l’autre exposition (que je garde pour, je pense, demain).
Le début du cheminement est consacré à des portraits masculins avec, après trois toiles dont j’ignore quels sont les auteurs
au beau portrait de Raymond Martin par Eugène Martel (daté de 1930)
au grand portrait fort digne d’Achille Moreau par Clément Brun (date de 1892/93)
et deux portraits (dont une femme) de Louis Montagné
avant des scènes de genre et paysages dont une toile ensoleillée dont je ne connais pas l’auteur
Quatre toiles (mêmes dimensions mais époques différentes) d’Alfred Lesbros
un pommier d’Eugène Martel dans la propriété de ses parents à Pierrerousse
et toujours d’Eugène Martel un grand tableau inachevé de 1918 « terrasse du café Bonniol au Revest-du-Bion
un intérieur de ferme de Claude Firmin (l’ai bien aimé)
une petite toile avec ânes (aime assez) de Pierre Grivolas
Je passe vite devant plusieurs (assez nombreux) jusqu’à une nouvelle route d’Auguste Roure
une vue d’Avignon de Clément Brun
Charles Vionnet (1858-1923) avec « sous le fort Saint André » de 1911
une petite toile de Joseph Meissonnier
et j’arrête avec un bouquet de la seule femme Marcelle Legrand (1888-1983)
2 commentaires:
Merci Brigitte pour cette visite.
"et j’arrête avec un bouquet de la seule femme Marcelle Legrand (1888-1983)"
Je me suis posée la question : pourquoi les femmes sont si peu nombreuses dans l'art ?
J'ai lu cet article 'https://parkstone.international/2020/03/13/les-femmes-et-le-monde-de-lart-pourquoi-sont-elles-si-peu-nombreuses/)...
Et puis finalement je me dis que cela dépend de ce que l'on nomme "art" dans notre culture.
Bon dimanche à vous
🌹
oui Miche et bon dimanche à vous
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