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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, mars 08, 2025

Les deux derniers artistes de l’exposition au Cloître

 


Un peu avant midi

sur les rues dans l’air tendre

le blanc s’installait




et je débutais mon petit tour, ce vendredi matin, par quelques légumes dans la jolie boutique rue Joseph Vernet, avant de revenir vers l’antre par la rue de la République en passant par la pharmacie et un dépôt de pains.



Après lecture articles sur les pays où naissent des enfants non inscrits à l’état-civil, après un peu de repassage, après des recherches autres, je me suis attaquée aux deux derniers artistes exposant au deuxième étage du Cloître Saint Louis pour lesquels n’avait guère de renseignement, en débutant par Yves Lozé le premier en entrant dans la salle et lr quatrième en suivant l’ordre de l’affiche, à côté duquel suis passée, et je me le reproche… il aurait fallu se renseigner avant (il était le dernier sur le blog je ne l’ai pas fait), il aurait fallu regarder de près (captant un ou deux détails) et comprendre les raisons de  chacun des affichages, j’étais fatiguée, attirée par les fac-similés de la lettre d’Amar Bekri (un des deux premiers) et l’installation de la dernière des exposants au fond de la salle et je n’osais me tenir trop près pendant qu’au centre il commentait pour quelques visiteurs intéressés ; ne voulais pas gêner leur vision. Sur un article du Réveil du Midi que je viens de trouver j’apprends qu’il nous venait de Nîmes, qu’après des études de droit et un temps dans l’immobilier la peinture qui l’intéressait depuis toujours a pris le dessus et que « il découvre une voie d’expression à travers les vieilles cartes postales qu’il travaille et transforme en œuvre d’art. Il a inventé la «cartoline», un procédé qui consiste à repeindre une ancienne carte en gardant la représentation initiale. A l’image, il ajoute en bas, une phrase ou un bout de message qui figurait au dos… L’artiste nous livre sa démarche, elle parait simple mais il fallait y penser : «Mon principe est de marier le temps, l’espace, la mémoire, l’image et le verbe". Chaque cartoline pourrait être un petit tableau mais elle n’est rien sans ses voisines. Elle change alors de nature : "d’œuvre elle devient touche « .

Je pense que cette rosace correspond à cette description sur le blog de la MAC ‘A : Œuvres de l’Esprit » : 35 cartolines en devenir : en hommage à Esprit Calvet, l’artiste a fait l’acquisition de 35 cartes postales représentant des œuvres du musée Calvet qu’il a distribuées à ses proches, à charge pour eux de les lui renvoyer, à charge pour lui de les magnifier.



Et d’après un fragment de cartel incomplet dont j’avais pris (mal) une photo que ce panneau est concerné par 

Trois « regards-lectures» :

À cinq mètres avec ces grandes stries jaunes, à un mètre avec ces voyages « ailleurs »

Et puis…

.. de haut en bas, de gauche à droite, en lien avec la nouvelle de G.Pérec (et là mon cerveau ne l’identifie pas.. doit être dans la partie manquante) selon la présence (en vert) ou l’absence (en jaune) de localisation géographique de la carte postale.



La dernière mais pas la moindre à mon goût même si on n’en trouve pas trace sur internet hors de la mention de sa présence à deux expositions locales, occupant le fond, Catherine Souchon, avignonnaise, avec des oeuvres fixées aux murs, suspendues les murs (et on se promène en tentant de ne pas les ébranler) ou posées au sol : encres sur papier, collages, acryliques sur toile ou papier, installation en volume (ce qu’elle appelle souches, collées sur un plateau porté par un court cylindre) 




Je recopie sur le blog de la MAC’A

Déambulant dans le centre-ville d’Avignon, Catherine Souchon observe et s’arrête dans le quartier Carnot/Saint-Pierre, découvrant à la fois les platanes de la place mais aussi les gargouilles de la basilique. N’y aurait-il pas un lien à créer entre les feuilles des platanes, les écorces et les vases grimaçants ? Sans compter la porte sculptée de l’église, véritable joyau de travail sur bois ?

S’inspirant du portail l’église et plus particulièrement de l’archange, des feuilles et écorces des platanes, des gargouilles, l’artiste présente une installation d’encres, de collages et volumes, créant ainsi un dialogue être les différents éléments.



7 commentaires:

Miche a dit…

Merci Brigitte pour cette visite éclairée !
Un vrai travail de journalisme d'art !

Brigetoun a dit…

trop gentille (copié/collé) mais merci

Dominique Hasselmann a dit…

Les cartes postales ont encore de l'avenir (au Danemark, on supprime les boîtes aux lettres)… :-)

mémoire du silence a dit…

merci merci pour ce partage ... une belle exposition ... que l'on aurait aimé voir en vrai... merci encore

Brigetoun a dit…

merci pour votre passage

Brigetoun a dit…

Maria rire et merci

Arlette A a dit…

Toujours fascinée par l’inventivité des artistes et par là une réflexion qui remue les neurones..(rire)