La lumière bleue
du ciel régnant sur la cour
au mitan du jour ;
intensifié dans le froid
pour la fin d’après midi
quand suis sortie pour quelques pas, mes cheveux enfin secs et la frousse/bagarre de près d’une heure avec l’ordinateur derrière moi… et maintenant, rentrée je me remets en route fictivement vers l’exposition « Passe Muraille de l’Ecole d’Art aux Célestins,
avec le second groupe d’oeuvres, réalisées et présentées sous l’égide de Jean Laude, Benoît Broisat et Hamid Maghraoui artistes enseignants référents par des étudiants des années 3 - 4 - 5 - 6 pour l’Eglise des Célestins, « des productions ou des pièces déjà existantes, parfois revisitées, transformées, ou des créations spécifiques, prenant en compte le cadre.. dialoguant avec son architecture ou son histoire. », en commençant (ne les ai pas toutes photographiées mais celle-ci, dans le premier bas-côté et tout au début m’a retenue par son évidence colorée) « Parce que le monde bouge » (peinture acrylique sur film opaque) de Valentine Delacourt - sur le cartel : « les vitres de l’église se transforment en un espace sacré pour la révolte. En peignant une voiture en flammes, symbole des révoltes urbaines, la révolte est ici un acte de transformation, une lueur d’espoir face à l’obscurité sociale et politique actuelle. »
S’imposant aussi par sa taille un peu plus loin « Frontières vernaculaires » de Marie-Garance Massal (installation, cartons, bois flottés, ruban adhésif) qui se veut architecture d’urgence "ancrée dans le besoin de se réapproprier nos espaces et imaginer le monde autrement. » (sourire mien)
Dans la nef principale « Marc » de Margot Hermin (bois, tissu, vin, bouteille en verre, corde) « le vin, boisson ancestrale mais aussi poison divin… Avec cette installation, l’artiste cherche à remettre en question des pratiques ancrées depuis des siècles qui mènent parfois l’individu à sa propre destruction. » (les trouve pleins de bonnes intentions, sans ironie, ou souriante, cette jeune génération, ou ces échantillons)
Dans le choeur, faisant la joie d’une petite fille qui se cachait au centre en appelant sa mère à l’appeler et que j’ai soigneusement évité de capter en guettant le moment, « Ressentir l’invisible » d’Amandine Desurmont.
Dans le choeur également, d’Emma Diximus (Dixie) une installation sans titre que j’ai aimée (céramique, fils métalliques, meuble en bois) pour redonner une place à l’art décoratif, les formes données à la céramique « qui renvoient à un geste mécanique, mais sculpté…. un napperon mettant en valeur un artisanat et ramené au quotidien.
et, proche, assez merveilleux et louable par la poétique concision de son cartel « Frontière intangible » de Liying Qian (cire, métal, ampoule chauffante) « observer et ressentir la liberté illisible au plus profond de soi »
Mais dans la nef principale parmi toutes les installations avec ou sans titre qui l’occupent après « Tissage urbain » d’Ayla Aktan (bois, fil de lin, laine acrylique, déchets) à partir d’une récolte en marchant tissés dans une grille de laine et lin « … où les motifs du kilim cèdent la place aux traces de la ville »,
et, tout au fond, « un stand de légume » de Ziyou Zhou « pourquoi un oignon ne s’appelle pas une patate, un poivron ou une opinion ? »
je suppose sans certitude qu’on peut les attribuer à Louise Plastrerie
Et le reste sera pour demain ou après demain
4 commentaires:
Mélangeons les lettres et aboutissons peut-être à l'Être… :-)
belle idée Dominique, merci
« Frontière intangible »
« observer et ressentir la liberté illisible au plus profond de soi »
la belle concision d'où poésie des chinois (barrière de langue ou maturité ?)
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