Trois matinées

Ciel de lumière

ombres rudes découpées

charme printanier

m’en suis allée jeudi matin dans les rues d’Avignon pour préparer petite virée de sans doute, mais pas très certaine d’avoir compris, un ou deux jours d’adieu… en tentant de deviner l’état du ciel et de la température lozérienne.

Attente vendredi matin d’une voiture très tôt (j’avançais l’heure fixée par prudence et en fait ce fut plus tard)… petits cafouillages, un sandwich pour la vaillante conductrice un café pour moi (ennuis avec distributeurs qui voulaient me faire boire chocolat ou cappuccino) et arrivée aux alentours de midi à Marvejols, sans gravité puisqu’elle n’avait finalement qu’une réunion en seconde partie de l’après-midi…

Samedi départ tôt des quatre membres  de la cellule Célérier pour préparer (avec ou sans utilité réelle) l’assemblée annuelle des parents ou frères et soeurs de résidents des établissements du Clos du Nid et autre (pour moi depuis un peu avant 1960 je crois en accompagnant mes parents puis mon seul père puis mes frères et soeurs qui m’ont rejointe pour s’impliquer bien davantage que ne l’avais jamais fait…) 

assemblée qui se tenait en dehors du centre  de la vieille ville que j’aime pour ses façades brunes et ses toits de lauzes dans un endroit qui me fait rêver, le Pôle Bois (un ESAT)… même si c’est très frustre, je rentre en transe intérieure dès que je vois, touche, sens du bois.. et j’avoue que j’ai déserté un long moment (pendant lequel les discussions concernaient moins la catégorie d’établissement qui abritait notre frère avec mon accord) pour mon petit plaisir, en circulant dans cette cité de palettes et autres dans un sacré petit vent froid…