Trois fins de journées

Calme dimanche

Une lumière filtrée

et un air tendre.

Je reprends à la fin d’après-midi de vendredi quand fus enquiquineuse sans préméditation, partant, pendant que les responsables étaient en réunion, vers la ville,

la vieille que j’aime, pour tourner bride sans saluer la bête du Gévaudan (elle fait face à une autre porte) mais en ayant savouré un peu de lauzes, de toitures aux brisis adoucis et du mélange de crépis et de pierres sculptées, en découvrant qu’était passée l’heure la plus tardive du rendez-vous pour départ groupé vers le restaurant qu’aiment les autres membres du groupe et que je n’aime pas parce qu’il est restaurant de viandes (pas terribles finalement m’ont-ils dit) que ne peux plus digérer à force (si ne suis pas végan j’ai gardé de mi-on enfance une très forte aversion pour la viande) et que j’avais oublié 

en tournant en rond avant mon départ mon téléphone ET la clé magnétique de ma chambre ce qui a obligé une voiture à me ramener à l’hôtel pour la récupérer (il n’y a personne la nuit) et me ramener, en se garant trop loin du restaurant, manger deux rations d’un aligot industriel. Quant à samedi, après la matinée au Pôle Bois, ce fut la montée vers le col de Salce et le déjeuner dans le buron près des lacs pour déguster trois assiettes d’un Vrai alligot savoureux et filant avec brio, presque une raison suffisante en plus de l’amour/amitié fraternel pour faire ce petit et très bref voyage, sans prendre de photos, bien trop occupée par cela.