Reprenant vaille que vaille, je m’en vais poser ici les images prises pour mon seul plaisir et l’étrangeté trouvée par moi à leur aspect (ainsi que l’illustration de ma première rencontre, succulente mais assez peu pratique techniquement, avec un burger délicieusement végétarien et savoureuse avec une citronnade au gingembre)
Pour le reste, un peu lasse de mes erreurs, j’en resterai là… Quoique… j’ai trouvé, mon opération vidage de l’antre avançant cahin-caha, une série de vieilles revues : L’IMPOSSIBLE et dans le n°14 de septembre 2013 les propos recueillis par Béatrice Leca sous le votre « jeunes bergers corses - le Paradis difficile avec entre autres textes celui-ci : « C’est loin de tout. Loin du dernier village, de la dernière église, loin de la route et très loin de la ville. C’est après qu’on a marché, pas si longtemps en réalité, après qu’on est monté, descendu, remonté, redescendu, après que les arbres se soient fermés puis brusquement ouverts sur le ciel très proche la vallée immense, c’est après qu’on s’est arrêté, saisi - tout le paysage vertical brusquement dressé devant nous en rochers, mousses sèches, arbres noirs, qu’on a repris la marche vingt fois, oublié les odeurs de menthes, d’immortelles, d’herbes, les odeurs déjà sèches de l’été - c’est après, d’un pas on y est, on ne monte plus, il y a tout autour un grand calme brusquement, des clôtures, l’immense étendue d’herbes rases, les chèvres, la maison, la pleine lumière du plateau : on est là-haut. C’est loin de tout peut-être - mais c’est tout près du ciel, tout près des grandes montagnes qu’on domine et qui semblent maintenant couchées comme l’échine d’un immense animal endormi, c’est près de la mer qui s’étend, près des siècles que nous croyons disparus, et c’est sans doute aussi, certains jours, très près du monde que nous espérons…
10 commentaires:
Merci pour l’étrangeté, l’humour léger, un regard vôtre et merci pour en le posant chez vous de sauver ce beau texte de Béatrice Leca, un pays de bergers auquel on aspire soudain. Constante générosité vôtre.
une note simple et belle.
merci
Merci du partage
j'ai pensé (ne sait trop pourquoi, quoic...) au Contadour
celui qui a disparu avec ... la guerre permanente
Même si jeunesse est passée, devant un si beau texte, la tentation du berger demeure.
merci Elise
grand merci amie
oourquoi pas le Contadour ? quand à la disparition all usual
n"est-ce pas Pierre ?
c’est beau (le genre de paysages que Philippe Aigrain aimait, j’ai pensé à lui tout à coup, comme il aurait aimé et compris tout cet espace)
il manque...
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