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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

lundi, juillet 07, 2025

7ème de juillet - lavage de cheveux - le journal d’un fou au Petit Louvre - Brel à la carrière de Boulbon


Réveil tardif et courbatu, choix du matin pour me laver les cheveux - déjeuner trop abondant (en ai jeté) et départ après 17 heure vers la chapelle du Petit Louvre pour assister au « Journal d’un fou » de Gogol, adapté et mis en scène par Ronan Rivière 

(photo copywritée de E. Seignez)

Aksenty Ivanovitch, discret fonctionnaire de Saint-Pétersbourg, a bien du mal à trouver sa place dans le monde : il vit seul avec sa domestique Mavra, et ses amours et ses ambitions sont contrariées par sa maladresse et sa distraction. Il s’invente alors une vie nettement plus enviable, jusqu’à perdre tout rapport à la réalité.

Une adaptation pour trois interprètes (1 comédien, 1 comédienne et 1 pianiste - Ronan Rivière, Amélie Vignaux et Olivier Mazal) de la plus drôle et touchante des Nouvelles de Pétersbourg, avec la musique de Prokofiev jouée sur scène au piano qui répond au texte de Gogol.

Après le succès du Revizor, du Nez, de la Foire de Madrid, du Double, et du Roman de Molière aux festivals précédents, le collectif Voix des Plumes, habitué du Petit Louvre, revient dans la chapelle des Templiers avec ce spectacle qui a déjà été joué plus de 100 fois à Paris (au Lucernaire et au Ranelagh), à Avignon (au théâtre du Balcon pour le off 2024) et en tournée…

Pour moi : peut-être un léger manque de tonus mais beau travail d’acteurs

Retour dans l’antre, reprendre l’écoute de « Souvenirs, fictions, croyances » de Patrick Boucheron au Collège de France (2015-2016), me changer et m’en aller vers la poste et la navette pour Boulbon


et la représentation à 22 heures de « Brell » (photo Christophe de Lage)

« Comment danser ce monument de la chanson qu’est Jacques Brel, dont la musique traverse les générations ? Ce défi a été relevé par Solal Mariotte, danseur  et chorégraphe prometteur français et Anne Teresa De Keersmaeker, la chorégraphe belge flamande. Après EXIT ABOVE présenté au Festival d’Avignon en 2023, la chorégraphe partage pour la première fois la scène avec le jeune danseur, venu du breakdance, pour incarner ces chansons que rien ne prédestinait à être dansées. Ensemble, les deux artistes explorent la poésie puissante, l’expressivité et la gestuelle du chanteur belge à travers cette pièce jouée dans l’espace majestueux de la Carrière de Boulbon. »

« Comment danser ce monument de la chanson qu’est Jacques Brel, dont la musique traverse les générations ? Ce défi a été relevé par Solal Mariotte, danseur  et chorégraphe prometteur français et Anne Teresa De Keersmaeker, la chorégraphe belge flamande. Après EXIT ABOVE présenté au Festival d’Avignon en 2023, la chorégraphe partage pour la première fois la scène avec le jeune danseur, venu du breakdance, pour incarner ces chansons que rien ne prédestinait à être dansées. Ensemble, les deux artistes explorent la poésie puissante, l’expressivité et la gestuelle du chanteur belge à travers cette pièce jouée dans l’espace majestueux de la Carrière de Boulbon. »

Pas vraiment déçue puisque Anne Teresa de Keersmacker prenait autre parti que celui qui a donné les très beaux moments (pas loin d’être sublimes) pour le crépuscule ou l’aube aux Célestins ou dans la Cour d’honneur et un autre très beau moment autour de Bach dans la cour d’honneur. Reste qu’elle est fabuleuse, et que le temps l’ai un peu alourdie n’y change rien, qu’elle nous offre un humour, parfois leste, une nudité presque masquée par les ombres et lumières, et que sa danse est toujours merveilleuse ; j’ai juste pensé un moment qu’elle réduisait Solal Mariotte aux rôles de porte-manteau et de faire valoir, ce que je trouvais assez indigne mais peu à peu il a droit à la lumière, le couple existe dans la danse, et il a même ses moments en pleine lumière, elle n’étant plus qu’une ombre effacée dans le fond, pour sa danse assez formidable

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