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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, août 28, 2025

Imperméable long sur pantalon matin sans pluie, ma robe blanche pour l’après-midi à Rosmerta


J’ai ouvert les volets bleus sur un ciel absent et des dalles mouillées, j’ai rangé la vieille robe blanche à petites fleurs agréablement source de courants d’air en trois couches de coton ivoire avec petites fleurs que j’avais extrait d’un bac et difficilement mais bien repassée ce qui est pour moi un exploit (confirmé l’après-midi par les amies) et l’ai remplacée par un pantalon de grosse toile rayée bleu clair et blanc et un teeshirt bleu pale sous un très long, très vieux et doublé chaudement imperméable bleu marine et je m’en suis allée dans les rues vers Monoprix en quête de purée en flocon (il n’y en avais plus chez Carrefour) parce que j’avais un fantasme de tendresse régressive… 

j’ai crevé de chaud en croisant des gens en débardeur ou bras de chemise, n’ai pas trouvé de purée, suis revenue avec un risotto immangeable (que j’ai ingurgité pourtant), deux paquets de crevettes et un dos de cabillaud 

j’ai refait des petits tours sur internet, j’ai déjeuné, j’ai fait une sieste par longues périodes en me battant avec le risotto et en commençant à recenser ce que je dois préparer pour mes spectacles et rendez-vous de la saison qui vient (ma journée de jeudi va y être consacrée (ça a tout du problème insoluble avec des paris plus ou moins sages, on verra… un côté jeu de l’oie)



et m’en suis allée, vêtue de la robe large et avec un sac capable de contenir un paquet de mouchoirs, mon appareil photo et éventuellement une boite de purée le long de la rue Joseph Vernet et de la rue des Lices, avec un arrêt au Carrefour sur mon chemin où n’y avait toujours pas de purée mais où j’ai acheté un paquet de coquillettes blanches de celles qui deviennent grosses et souples presqu’aussi régressives que la purée, et j’ai continué par la rue du Portail Magnanen puis l’avenue de la Trillade vers Rosmerta



les garçons chahutaient, les bénévoles dont j’étais discutaient en cercle au fond du garage des sorties et fêtes programmées (n’y participerai pas, faute de voiture et pour ne pas compliquer encore la répartition entre voitures et hébergements pour Lamastre entre autres) des tactiques pour attirer nouvelles bénévoles, des passages de donateurs possibles (nous sommes considérés comme installés et moins en besoin que des associations plus jeunes), j’ai bu et surtout humé un fond de Prosecco | j’avais oublié que j’aimais cela | j’ai croqué un gressin pour atténuer son effet, j’ai pu mettre en place un virement mensuel pour assurer ma petite contribution mensuelle au financement,



et m’en suis revenue, en trouvant | joie | chez Spar une boite de purée parfumée à la noix muscade que je vais savourer pour finir ce jour. Passionnant  n’est-il pas ?

1 commentaire:

Miche a dit…

La passion est là !