Je m’en suis allée matin avec dans le sac à linge deux draps et surtout avec en tête une fatigue anticipée à l’idée des six draps et deux pantalons à ramener (pour les quatre draps et les robes déposés la semaine dernière j’estimais avec raison qu’ils ne pouvaient être prêts..).
j’ai fait un petit détour pour avoir des billets de valeurs réduites pour qu’il me soit plus facile d’avoir de la monnaie pour les amis de la rue et pour acheter chez mon horloger favori une minuscule montre à très bas prix avec une bordure noire et rouge parce que ma montre joue les timides et se cachait obstinément ce matin dans un recoin de l’antre (c’est encore le cas ce soir) à moins que, si distraite suis, elle se soit retrouvée toute étonnée dans un sac poubelle que j’ai jeté…
ma crainte était inutile (elle reste valable, encore renforcée parce que les derniers dépôts vont finir par s’ajouter à la charge, dans un futur de plus en plus indéterminé) et en fait je n’ai récupéré que deux pantalons, dont un blanc très étroit et que j’aime mais dont je crains qu’il ne me contienne plus, charge réduite qui m’a permis d’ajouter dans le sac les courses que je pensais faire dans l’après midi : un petit paillasse du Larzac (pain), un déodorant l’actuel étant quasiment à fin de course et, honte, un cookie.
au surplus ma petite balade près du Rhône pour voir le soleil se coucher est restée à l’état de projet et ce n’est vraiment pas bien..
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