Sans vérifier si le Musée était ouvert (je craignais qu’il ne le soit pas et que cela me serve d’excuse pour rester à l’état de loque dans l’antre) m’en suis allée vers le Musée Vouland, passant par l’extérieur des remparts, du moins sur une partie de trajet, afin d’allonger un peu mon trajet et donc mon temps de marche… Il semblait fermé, j’ai poussé la porte, il était ouvert. Deux responsables aimables et attentionnées, troquer sac profond (pour contenir confortablement un grand brumisateur et mes lunettes de sac contre un petit sac pendu à mon cou avec appareil photo et lunettes… ai démarré (et grâce à ma maladresse et à la tache que mes doigts pleins de sueur avaient laissés sur l’objectif quand j’insistais pour que l’appareil se ferme ce qu’il hésite parfois à faire, j’ai jeté beaucoup d’images et limité un peu l’avalanche, même s’il en reste pas mal…)
Commençant dans la partie réservée aux expositions provisoires (et c’est celle dont j’ai gardé le plus de photos, très largement, malgré la tache et malgré la difficulté de les rendre et parfois de les voir, parce qu’elles me plaisent tant, spécialement la dernière) par « C’est brodé » : « À l’heure de l’immédiateté, les tableaux brodés témoignent de la constance, de la patience, de l’éducation des jeunes filles et des activités des institutions religieuses. Objets sensibles, souvent anonymes, ils expriment goût, dévotion ou amour. Issus de la collection réunie par Chantal et Dominique Dekester entre 1990 et 2010, ces 34 tableaux brodés nous plongent dans l’art de l’aiguille et du fil à côté des tapisseries et des peintures présentées en permanence au musée. » (à vrai dire elles ont chassé provisoirement certaines oeuvres qui ont trouvé place dans les salles de la partie hôtel particulier)
Montant l’escalier qui, dans l’axe de l’entrée monte au rez-de-jardin de l’hôtel particulier, puis, sur la gauche le grand escalier à balustre qui mène à l’étage on commence par les salles (là j’ai loupé beaucoup de photos mais me suis régalée en regardant, mes gouts étant en adéquation avec ce qui était montré) l’exposition intitulée « verseuse et écuelle » : « Thé, café, chocolat, ou bouillon ? Une collection particulière d’argenterie méridionale se glisse dans les vitrines de faïence et de porcelaine chinoise. Ces rencontres entre formes et fonctions, matières et décors, attisent la curiosité… Est-ce de bon aloi ? » à mon avis assurément.
Une exposition charmante dans le boudoir une des pièces qui dominent le jardin « Dans le boudoir » : Anna Berdnikova, artiste scénographe : réplique du "boudoir" à l’échelle 1:10e (2025) exposée dans le boudoir. Cette maquette est une invitation à entrer dans l'épaisseur du temps contenu dans le musée et son mobilier du XVIIIe siècle. La reproduction miniature suscite l’admiration et la curiosité, la part de fiction qui anime les objets patrimoniaux éveille l'imaginaire : un enchantement ! » Très très difficile à photographier mais oui passionnant d’autant que la jeune femme qui la manipulait pour moi m’a expliqué que sous cette apparente fragilité cette maquette, comme toute les maquettes de décor destinées à être manipulées au théâtre était extrêmement solide.
Pour le plaisir je suis passée fidèlement pour rejoindre l’escalier par la pièce dans laquelle trône le lit chinois, le saluant lui et le crapaud qui veillait à son côté.
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