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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, septembre 25, 2025

Second des trois jours au Cloître Saint Louis

 


Ce mercredi a commencé dans l'humidité froide... équipée d'un petit imperméable tabac, d'un pantalon de toile ouatée brun, d'un beret beige enfoncé mais d'un petit chandail un peu léger (malgré le poids qui n'est pas encore ce qu'il devrait, loin de là, je n'avais pas la place pour davantage sous l'imper) m'en suis allée acheter deux briques de soupe beaucoup moins salée, du pain geillé, des yaourts, un kit-kat pour avancer au retour, des crevettes et le Canard enchaîné et m'en suis revenie sous un ciel dont les nuages s'espaçaient pour laisser passer le bleu... Un déjeuner appliqué... des courts passages internet.. une lourde sieste


et je me suis installée pour enregistrer les dernières photos de l'exposition de Claudine Aspar au premier étage du cloître Saint Louis, que j'insalle ci-dessous, après de très longs passages d'un texte d'Eve Duperray Conservateur en chef des Musées départementaux du Vaucluse intitulé « Claudine Aspar ou l'enchanteresse »

« Claudine Aspar puise au grand réservoir de l'Amour et ses objets qui coule et circule dans les moindres interstices de la matière tel un jaillissement, un bain de jouvence avec son apothicairerie de potions de longue vie et de bonne santé, de remèdes universels, de filtres d'amour qu'elle expérimente, en de petits rituels, pour vivre l'art avec les autres. Il y a de la violence et de l'archaïsme dans ce flux libéré d'images et d'écriture où l'emportent en charme et en volupté les génies féminins déesses, nymphes, naïades, muses et autres fées des eaux- dotés de tous leurs attributs : la beauté, la séduction, la fécondité. Ces divinités, poupées-fétiches aux corps gonflés, apparaissent sous la forme humaine, vêtues de la robe de sept siècles des écrivains Pétrarque, Villon, Louise Labé, Georges de Scudéry, Jean-Jacques Rousseau, Charles Baudelaire, René Char. Leur apparence inoffensive cache les démons païens de « Pétronille la poupée des vilaines filles » et de séances bachiques en compagnie des vieux briscards et puis il y a cette voix aux intonations sauvages, presque inimaginable quand on calque le visage pâle et rose sur le nom de Claudine Aspar qui, à la manière parodiée du « Tournez manège », nous renvoie aux bas-fonds de notre culture de masse... Notre enchanteresse, à l'esprit solitaire, un peu sorcière, est à la recherche du merveilleux qui procède du retour à l'enfance mais aussi d'une inspiration qu'on imagine médiévale. Très médiévale est également la prééminence du sacré sur le profane dans l'observance du cultuel et du spirituel. C'est un univers qui sent le souffre du sabbat et le mystère de la chapelle. »


œuvres issues comme celles du précédent billet, mélangées sans pouvoir être regroupées sous leurs intitulés spécifiques sous les titres de (entre autres)

« Grigri » lié aux thématiques chamaniques et surnaturelles développées depuis de nombreuses années par Claudine Aspar. En raison de la forme anthropomorphique de ses racines ainsi que de ses propriétés psychotropes, la mandragore a été associée depuis l’Antiquité à des croyances et rituels magiques. Les personnages, deux « élémentaux », font écho à La femme paysage ou à d’autres figures végétalisées --« Totems » La série des Totems comprend trente-trois figurines sur pied, compositions de plâtre, peinture, perle et textile, représentant chacune une divinité, un élémental, un esprit, un gardien ou une créature mythologique. Par leurs attributs ces statuettes sont tour à tour associées au monde animal, végétal, à l’univers marin, aux astres et se raccrochent pour la plupart aux croyances animistes.-- « Masques » Peinture, collage, broderie, textile, perles – « Autels » -- « le grand jeu de divination » Le jeu est constitué de trente-six cartes, équivalent des atouts ou « arcanes » des jeux de tarot utilisés à des fins occultes. Les cartes représentent les esprits, élémentaux et gardiens ainsi que leurs fonctions et pouvoirs respectifs. – « Les remèdes » Tabourets et sculptures de différentes tailles, Techniques mixtes (tissus bois broderies, papier, peinture... – « Comme unique » etc...

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