Sortir un peu avant dix heures de l'immeuble : sans eau se déversant, sans échafaudae... , je me suis retournée pour saluer la porte libre et j'ai levé les yeux pour saluer la corniche et la gouttière réparées
et m'en suis allée, faisant un petit détour pour passer devant Desforges (la jeune femme a jailli pour me demander si j'avaus reçu son message... ma foi non... et si je savais que la couverture était annoncée pour cet après-mid... lui ai dit que je passerai dans l'après midi mais au moment de partir j'ai pensé zut je punis la couverture de son retard en la faisat attendre) et la blanchisserie-teinturerie qui elle ne donne toujours pas sige de vie... J'ai continué vers Monoprix pour les serviettes en papier que j'aime, un béret chiné gris et noir, une paire de ballerines... pas certaine de pouvoir marcher dehors avec on verra... une petite coupe pour mes entrées/salades parce que j'ai cassé l'ancienne et m'en suis revenue tout doux.
Départ le soir vers l'Opéra et son troisième balcon
qui en fait, vu le très rare public (les Avigonnis ont un côté idiot à mon avis en ce qui concerne la musique) et sans que je prenne l'initiative, par la grace et avec les bons soins et recommandations au placeur de mon vieil ami le chef de salle ou quelque chose de ce genre, s'est transformé en deuxième rang (je ne voulais pas exagérer) du premier balcon, pour un petit concert/spectacle dans le cadre de la semaine italienne « Amore Siciliano » par Leonardo Garcia-Alarcon et la Cappella Mediterranea ainsi présenté sur le programme en ligne
je recopie des passages de la petite feuille/programme de salle
« Amore siciliano » est conçu comme un mini-opéra (je dirai plutôt cpomme le brouillon animé d'in opéra sans décor, sans vraie action à part trois positions debout face public, plus rarement à genoux, plus rareent encore assis au sol des interprêtes, quelques déplacemets et écjanges de regard et malgré tout cela vit) à partir de la « Canzone di Cecilia », une mélodie poplaire calabraise qui irrigue tout le drame. Madrigaux et cantates de grands compositeurs comme Sigismondo d'India, Alessandro Scarlatti ou Cataldo Amodei s'entrelacent avec des musiques d'origine populaire, transmises depuis des siècles par tradition orale et une infinité de pièces de compositeurs siciliens inconnus.... Donner vie à cette musique permet à Capella Méditerranea d'établir un lien direct entre poése et musique baroque ancienne, lien qui perdure aujourd'hui encore sur ces terres, avec le chant d'une Ninna-Nanna, une tarantella, un lamento ou une chanson d'amour. Une immersion intemporelle et élégante au cœur de la musique ancienne. »
Résumé très approximatif, tout part de Cecilia (Ana Veira Lete soprano à la voix charnue , sans aigue, douce, profonde) une jeune fille triste parce que son amoureux Giuseppe (rôle qui intervient peu Matteo Bellotto belle basse pas trop profonde) est en prison. Intervienne deux amis (nobles espagnoles, ils gouvernaient la Sicile à l'époque) Santino (Léo Fernique contre-ténor que j'ai beaucoup aimé) et Don Lidio (Valerio Contaldo tenor.. presque baryton plein de fougue et de violence) lequel promet de l'aide à Cecilia si elle accepte de l'aie-ler (schéma classique). Il y a aussi le témoin, la pas résignée presque juge Donna Isabella (Lucia Martin Carton (in très joli, souple tendre soprano) -- et la promese d'élégance du texte était réalisée, la beauté avec.
En bis une cantate du café de Bach (je ne savais pas qu'il en avait écrit plusieurs, je pense à une plaisanrerie, agréable)
En PS une courte video d'une récente ou presque interprétation d'un passage de ce presque opéra
6 commentaires:
trop jolies les ballerines et les baigneuses de la photo n°2
Garcia-Alarcon et la Cappella Mediterranea, écoutés plusieurs fois sur scène à l'auditorium de Dijon, nous les aimons beaucoup...
Chronique d’une pauvre couverture, objet de tractations humaines, couverture ne demandant qu’à agrémenter l’antre de paumée.
n'est cd pas (pour les sstatuettes ? et oui on ne peut que les aimer Alarcin et les siens
en principe ce sera cet arès-midi (donc sur lit demain!
mes oreilles te remercient :)) (et mes yeux aussi, elles sont mignonnes les danseuses)
merci Christine
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