Mon propriétaire a débarqué pendant que je déjeunais pour me dire que je devrai faire attention en sortant, qu'il y avait un échafaudage (ai pensé bon je dois pouvoir passer... en fait il faut faire attention à ne pas prendre d'eau sur la tête), que des travaux allaient être fait dans l'appartemlent du dessus et a commencé à regarder ce qu'il pouvait faire chez moi.. finalement nous avons conclu qu'il y avait beaucoup à faire (une bonne part aurait dû l'être avant mon arrivée) mais qu'il serait plus facile de le faire après mon départ. J'espère seulement que je ne vais pas voir des gens débarquer dans l'antre n'importe quand. Après un petit tour sur internet m'en suis allée, bien trop couverte une fois de plus (cette sacrée clim naturelle de l'antre !)
vers l'église des Célestins où se tient pour clore le cycle intitulé Curiosités « collection(s) de curiosité – le musée Requien sort de ses murs » Pour accompagner les trop nombreuses photos rescapées après que j'en ai jeté plus de la moitié (pas uniquement parce qu'il m'a fallu plus de trois heures pour les ouvrir, modifier, jeter ou enregistrer, re-enregistrer parce que c'était si lent que je pensais m'y être mal prise etc... mais aussi parce que les grillages brouillaient plus que ne l'avais cru ou parce que j'avais failli me casser la figure ou parce que la masse était trop serrée, les tailles trop différentes ou parce que les herbiers étaient sous des grillages et les énormes reliures de feuillets difficiles à capter) pour accompagner donc les différentes photos je pique des parties du texte de la présentation sur le site par Joseph Jacquin-Porreyaz, Conservateur du Patrimoine scientifique, technique et naturel
« Dans les sciences naturelles, les cabinets de curiosités ont été la base de la pensée de classification, notamment au XVIIIe siècle : à partir des spécimens, on cherche à rapprocher « qui est plus proche de qui ».
A la suite du don de ses collections par Esprit Requien, en 1840, le musée d’histoire naturelle qui porte son nom depuis 1851, poursuit ce travail d’échantillonnage de tous les domaines d’histoire naturelle, pour les scientifiques comme pour le public... Les roches et les minéraux, les coquillages, les insectes, les crustacés, les mammifères, les reptiles et les oiseaux, les plantes à fleurs, les lichens et les mousses, les appareils de mesure et tous les autres domaines sont représentés. On les retrouve, dans les collections, sous de multiples formes : des œufs ou des nids, des cornes ou des bois, des squelettes, des planches d’herbier, des spécimens naturalisés, des objets, des pièges, des graines… Sur ces 1,2 million de spécimens estimés, une majorité appartiennent à des espèces protégées et quelques-uns à des espèces disparues.
Dans la continuité du XXe siècle, au cours duquel a émergé la prise de conscience du caractère fini de la biodiversité, dans laquelle on ne peut pas puiser sans limite, le XXIe siècle est celui d’une course contre la montre, en biologie : les scientifiques se rendent compte qu’on connaît bien moins les espèces de la planète que ce qu’on croyait. Il reste beaucoup à découvrir, tandis que les disparitions d’espèces s’accélèrent, sous l’influence directe ou indirecte de l’être humain.
L’exposition réunit ce double discours : montrer beaucoup, montrer la diversité, montrer cet échantillon du monde qui est entreposé à Avignon et habituellement peu visible. Et aussi, présenter des pôles thématiques et des lignes de lecture, qui permettent d’entrevoir que faire preuve de curiosité(s) à l’égard de la Nature, c’est entrer dans un monde fabuleux, presque infini et à portée de main de toutes et tous, dont on ne se lasse jamais. »
photo conservée comme exemple de mes loupés
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