un sac contenant quatre drap pendu à l'épaule dans l'air bleu et froid, les yeux dans la lumière et les reflets éblouissants, je m'en suis allée assez satisfaite de me découvrir plus de force que le pensais vers la blanchisserie, un peu inquiète de voir deux affiches sur la porte, et de fait la seconde, qui concernait ce vendredi matin indiquait une ouverture de 9 à 13 heures... ragaillardie j'ai poussé la porte pour apprendre que la jeune personne recrutée pour cette matinée de dépannage n'avait pas le droit de recevoir de linge à laver ou de vêtement, et ne pouvat que remettre xz qui était prêt … et comme je n'avais pas de place pour ajouter même deux draps à ma charge ni le temps de rentrer avec elle et repartir pour être à la boutique avant treize heures je ne pouvais que remettre à un plus tard brumeux (elle savait qu'il n'y aurait peronne samedi et n'avait aucune idée des solutions enviagées pour l'avenir... il va falloir que je tente de trouver un remplacement... mais aussi que je guette comment récupérer la douzaine de draps qui me manquent). Porte fermée, deuil fait de toute action pour les draps je me suis arrêtée chez Desforges puisque c'était le jour où la couverture devait arriver en me disant « je devrais tenter de l'ajouter dans un sac porté à bout de bras ».. elle n'était pas arrivée et, sans comprendre quelle était la cause de ce retard, elles ne savaient pas si elles la recevraient dans l'après midi ni, si cela n'était pas le cas, quand je pourrai venir la chercher (doivent me prévenir par mail)...
découragée et passablement furieuse (on ne devrait jamais payer avant... mais je n'avais pas le choix dans les deux cas) j'ai cédé aux couleurs de Pylones et j'en suis sortie avec un tablier à grandes fleurs sur fond clair, un petit porte-cartes parce que l'actuel déborde et un petit sac pour porter le tout (et en passant devant la Tropézienne j'y ai ajouté une grande quiche lorraine et un coockie).
Déjeuner copieux et lourde sieste (j'arrive presque aux 36 kilos -- ne pas baisser l'effort), bagarre avec l'ordinateur, thé et coockie en écoutant france info raconter que les politiques continuaient à tourner en rond comme moi et que le pays voyait comme moi ses nerfs s'exaspérer comme les miens... je lui ai coupé la parole et je m'en suis allée vers la place du Palais flâner au marché de « la bella italia » dont j'avais aperçu les tentes jeudi soir en allant à Utopia.
Un petit tour à la limite de la chute mais sans la dépasser (la fantaisie de carcasse est sans faille), des photos de piètre qualité, des hésitations, un sac juste un peu trop grand pour le théâtre mais suffisant et qui me plait chez mon fournisseur préféré (Manna, Naples), une bouteille d'huile au goût fort chez mon marchand habituel (LugliO, Barri), un bidule immangeable et un café stretto conquis après une longue lutte pour être visible...
Je suis revenue vers l'antre en saluant en passant le public de Don Giovani à l'Opéra (j'y vais mardi)... j'ai déballé mes achats dont j'étais assez satisfaite... et puisque ma matinée avait été de renoncement je renonce à rester à jeun demain matin avant mon petit tour au marché rue Carnot/place des Carmes pour me faire tirer du sang.
2 commentaires:
Oh ! Merci pour cette beauté n°2
merci Maria, je l'aime bien itou
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