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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

lundi, octobre 13, 2025

Dans les rues le matin et le Burkina Faso dans la Tour Philippe Lebel

 


Petites courses chez Carrefour le matin pour continuer mes efforts dans la conquète du poids (je gagne peu à peu)


déjeuner lentement, un peu d'internet, et départ vers 4 heures et quart pour prendre un bus et être aux alentours de quatre heures et demi à la Tour Philippe le Bel, que honte à moi je n'ai jamais visitéz, pour y voir l'exposition, finissant ce dimanche, de deux artistes venus du Burkina Fasso et rencontrés l'autre soir au cinéma... seulement la vieille idiote n'a pas compris ce qu'affichait le bandeau lumineux annonçant les bus et cru avec un ahurissement coléreux que son attente serait de une heure 27 (en fait le bus était annoncé pour 4 heures 27) a hésité un peu, et puis s'en est allée dans la chaleur et à conre fatigue pour faire le trajet à pied... pas si loin en fait mais l'énervement et ma forme pas encore reconquise n'arrangeaient pas les choses...


La veste matelassée jetée sur le banc d'une embrasure, une pause assise de trois minutes en regardant autour de moi en souriant, j'ai retrouvé mes moyens et suis tombée sous le charme des sculptures, en bois ou en cuivre, de toutes tailles, aux bourses ou grands sacs mèlant des matériaux divers, et j'ai souri aux peintures que l'oeuvre du sculpteur écrasait un peu, j'ai vu arriver quatre bénévoles de Rosmerta (d'autres nous avaient précédées) et quelques têtes connues, j'ai échangé assez peu, me fixant sur les statuettes... protégée contre mon désir de possession par leur prix... quoique les plus petites.. non... et complimentant, discutant des détails avec le plus grznd, le plus mince, aux cheveux indociles disciplinés en queue de cheval jusqu'à ce que je réalise qu'en fait c'était le crâne rasé, les épaules larges, le calme serein qui en était l'auteur... ce que l'origine ivoirienne d'Abou Sidibe puisque c'est de lui qu'il s'agit à confirmé à mes yeux (un préjugé) si vous avez le temps un bel article, fouillé sur Mondoblog « Burkina Faso : à la rencontre d'Adou Sidibé, l'artiste qui donne une âme aux objets »

Je salue la générosité avec laquelle Léopold Segueda, alias Segson (né à Ouagadougou), a détaillé et loué l'oeuvre d'Adou Sidibé, outre la malice du traitement des humains sur ses panneaux peints où la nature est plus soignée, un petit écho plus caricatural des peintres haïtiens... sa biographie sur le site de la galerie Saga m'apprend qu'il est retournée dans son village familial à cinq ans «Dans le village de Zabre au sud vers le Ghana, le jeune garçon écoute les histoires étranges racontées par les vieux sur la vie, les hommes et les animaux. » et le site du Burkin'art que « Ses toiles, vibrantes de couleurs et de textures, s’inspirent des signes traditionnels, des motifs ethniques et de la vie quotidienne en Afrique. Influencé par l’art rupestre, les masques africains et l’expressionnisme moderne, Segson crée un langage visuel unique et contemporain. Il explore des thèmes comme l’identité, la mémoire et le dialogue entre les cultures. Son travail invite à une réflexion profonde sur les racines africaines dans un monde en perpétuelle évolution. Segson s’impose comme une voix singulière de la peinture africaine actuelle. »


Je n'ai pas imposé ma bouille dans les photos posés avec eux, me contente de celle-ci prise en les remerciant avant qu'ils commencent à démonter l'exposition avec les responsables


et m'en suis allée attendre près de vingt minutes le bus du retour (refaire le trajet m'enuyait).

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