Matin rite du marché Carnot/Carmes après midi un caffe a Napoli au Th des Halles

 

Très réveillée à cinq heures et rendormie, second réveil à 7 heures moulue, recouchée à huit heures et réveillée après 9 heures en panique.. jugulée, préparation en finissant ce petit déjeuner plus délicieux d'être possible à cause du renoncement à la prise de sang et départ

vers le rite du marché rue Carnot et place des Carmes selon le rite du samedi`

place des Carmes, prise de photos de fleurs, et achat d' un petit pot de miel de sainfoin et d'une cuisse de poulet rotie avec deux galettes de pommes de terre persillées

et rentrer en passant par les Halles, peu de photos de fleurs à l'extérieur, traverser en ajoutant à mon sac deux coockie (le premier réservé à cet aprèsmidi était un mauvais choix : il contenait des noisettes auxquelles je suis allergique, jeté), une petie tarte aux artichauds décevante, un risotto aux cèpes por cette nuit)...

et retour assez tardif

M'acharner sur le déjeuner : tarte épinard et poulet avec une galette plutôt par devoir, petit tour sur internet, sieste, bagarre avec photos, thé et départ après m'être changée en découvrant une tache sur mon chandail vers le théâtre des Halles, angoissée à m'étouffer par la certitude que j'étais en retard.

En fait je suis arrivée deux minutes avant la fermeture de la porte à temps pour clore la file, lentement, attendant qu'un bouchon se résorbe sous un petit tableau d'Alain Timar et de m'installer au premier rang et grâce à leur retard de retrouver mon souffle pour découvrir (et ce fut avec jubilation) « Un Caffé à Napoli » spectacle du duo Nannani (Lilia Ruocco et Léa Lachat)

photo © Gabrielle Gonin

provenant du site du théâtre comme ce texte

« Lilia Ruocco et Léa Lachat, en duo voix et accordéon, vous convient à une escapade musicale au cœur de l’Italie du Sud. Leur répertoire singulier mêle les grands classiques de la chanson napolitaine à des trésors méconnus venus de Sicile pi des Pouilles.

Le duo Nannani vous entraine dans un voyage empli d'émotions : les larmes succèdent aux rires, les effluves d’un café tout juste préparé semblent effleurer vos narines, les images racontées et chantées vous transportent dans l’Italie des années 80, lors des fêtes familiales des environs de Naples. Un véritable moment d’évasion musicale, empreint de soleil, de souvenirs et de poésie."

En fait elles dépassent ce cadre avec  une chanson siennoise ancienne, avec Paolo Conte etc... et je les ai suivies pour tout et jubilé même si je n'ai pas osé (je chante si faux) chanter Paolo Conte ni "tu vuo fa l'americano" en souvenir des américains de la libération et des destructions, et j'ai dansé des tarentelles avec toute l'assurance que me donnait ma position assise.