Je m'en suis allée matin, ruminant problèmes personnels, nationaux, mondiaux et joies fragiles personnelles, nationales ou mondiales dans les ries, caressant des yeux les vitrines ou autres pour laisser se déveloper ou chasser les dits problèmes et m'en suis revenue avec une boite d'assortiment de douceurs de mon petit chocolatier préféré (plus le Canard enchaîné pour moi) pour ma gentille voisine du dessus qui s'en allait, quittant Avignon, pour rejoindre sa mère, et je suis arrivée sur mon palier au moment où elle déposait sur le coffre à côté de ma porte un pot planté d'un petit buisson fleuri rouge dont j'ignore le nom... échange d'amitiés, petit piapia, séparation, retour... elle va me manquer et pas uniquement pour sa curieuse manie de hisser mes charges dans l'escalier... et je pense que je vais vivre sous un chantier pendant un moment.
Siesté trop longtemps pour, comme je l'avais vaguement envisagé, passer voir avec l'attention désirée l'exposition de Requien aux Célestins avant de la quitter à temps pour être à Rosmerta à six heures, j'ai pris directement le chemin de l'avenue de la Trillade pour assister à une réunion relative à l'accompagnement juridique et à ce qui change avec les dernières réglementation. Réunion assez nombreuse pour ne pouvoir se tenir dans la salle de classe ou de réunion mais au fond du hangar. Réunion riche, ordonnée et attentive (deux heures environ).
Je suis rentrée crevée dans la ville obscure.
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