En ce 11 novembre le garçon qui assume une grande partie des travaux en cours dans l’immeuble est venu repeindre les volets, en harmonie avec ceux des fenêtres sur rue, en vert très pâle.
En ce 11 novembre, entre rendormissement et douche très tardive, un peu de ménage et de lessive, les visites de l’ouvrier et plus tard du propriétaire et de sa famille, ainsi que la recherche d’appareils à commander, je ne suis pas sortie (honte à moi).
En ce 11 novembre, et pour marquer la date de la fin de ce premier suicide de l’Europe, je cueille dans « Refus d’obéissance » de Giono un de ces moments de quasi paix qui constituent aussi la guerre, loin des moments d’intense, sanglante, écoeurante horreur qu’il nous transmet avec presque la sensation de les ressentir
« Une maison qui guette d’une fenêtre borgne entre les arbres. Ce n’est pas un village. Ce n’est qu’une grosse ferme. Il y a une forge au beau milieu de la cour. Un artilleur, nu jusqu’à la ceinture, se bat à grands coups de marteau avec une pièce de fer blanche de feu et qui éclabousse des étincelles. À côté, un gros canon attend. Il est recouvert de boue sèche. Une motte de terre avec encore une fleur de champ est restée coincée entre deux rayons de la roue.
On marche… »




10 commentaires:
Merci pour les nouvelles :-)
Très belle couleur ces volets (avec le petit pan de mur jaune si accueillant) (repos et tranquillité à prescrire :-)))
salut Maria
un vert presque céladon... quant zu repos dune heure et demi sans compter attentes, disussion, etc.. pour préparer dossier aide à la personne que je dois remplir, passer halles du chemin retour pour traiteur pour le déjeuner que j'ai hiss" sir l'escalier gravis sur mes fesses et que vais faire réchauffer après petit tour internet, avant de le manger lentement; de siester et aquer... vais pas être très brancgée encore une fois
Joli ton boutis Espère belle entente avec tes visiteurs
moi aussi (sourire)
Beau sombre jour de lumière et de réflexion. Partagés, vos mots et ceux de Giono.
Je vois avec joie sue la forge est toujours active ! Ça m'a rappelé le rêve d'Irma Lambert dans la Folle de Chaillot... les étincelles qui partent de la tête....
il en a de plus terribles dans ce petit livre
souhaitons qu'elles soient bénéfiques
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