Les péripéties du jour

 

Il me faut constater

qu’il était inutile de m’éveiller à six heures du matin après une nuit hachée pour une livraison du réfrigérateur prévue entre 8 et 9 heures (qui eut lieu à 9 heures 15 par un livreur efficace et attentionné)

qu’il aurait été préférable de mesurer l’emplacement du frigidaire sur place (emplacement strictement nécessaire, si ce n’est que l’installation de la plaque de cuisson diminue très nettement la profondeur… mais ne gêne pas l’ouverture de la porte fenêtre par chance)

que la livraison à midi et quelques minutes du microonde par un livreur mal gracieux refusant de l’installer et même d’évacuer les cartons ne méritait pas que je pense que je ne pouvais dégager la prise et encore moins de la brancher, 

que je parte, titubante, exténuée, m’injuriant presque autant que je l’injuriai (toutes injures intérieures bien entendu) poser lesdits cartons près des remparts, cramponnée à ma canne, et de tourner, tentant la boulangerie puis le traiteur qui fut italien, pour revenir finalement avec une brandade parmentier réchauffée, 

laquelle a refroidi pendant que j’essayais avec succès de dégager la prise et de la brancher… puis que je tentais, et re-tentais avec entêtement; de vérifier mon installation et de faire fonctionner ce satané appareil qui, lui aussi, a une profondeur un peu trop grande même si les pieds reposent sur le plan de travail (ai abandonné jusqu’à demain)… voilà voilà.