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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, février 08, 2011

À nouveau pillage – ou point sur certaines de mes dernières lectures, en essayant de retrouver dans mon brouillard intérieur de ce jour les éclairs de pensée, les plaisirs de ces moments, (et en oubliant s'il y en avait, comme toujours, les baisses de tension) – et cela donne trop longue tartine et chargée d'un mélange aussi abondant qu'hétéroclite, en totale pagaille

La première non encore évoquée, je crois, devrait être ma promenade, en m'arrêtant plus longuement sur certains, en saluant avec plaisir des souvenirs, dans « Après le livre », http://www.publie.net/fr/ebook/9782814504103/après-le-livre regroupement de billets écrits au fil d'une réflexion, par François Bon sur tiers.livre, et qui tous nous sont parus importants. Des éclairages, un cheminement émaillé d'exemples et d'images. Un point de vue qui s'élabore à travers les expériences et leur formulation. Une aide à la pensée. Une pédagogie par le plaisir.

Et une richesse assez extraordinaire, un tour d'horizon de l'histoire du livre, de ce que les différentes machines et leur usage induisent comme modifications et permanence dans l'écriture, la lecture, le partage des idées.

Et ma foi, trop de pillage, et pas assez, et un peu aléatoire, en picorant, en reprenant une partie de ce que j'ai mis sur Babelio

« Des continents de littérature deviendront des monuments référentiels sans passer par l’impression (les copies manuscrites de Saint-Simon), ou deviendront littérature alors qu’au départ interventions politiques ou idéologiques (les Oraisons de Bossuet) »

« Je me suis toujours demandé, tant est spécifique cet état d’attention au réel avec regard non fixé, si le fait que la lecture l’exigeait n’entrait pas pour bonne part dans la fascination mentale, l’instance de plaisir et le retour sur soi-même qu’elle induit, indépendamment même de ce qu’on lit. »

et cela que je retrouve avec sourire

«Un étonnement secondaire, mais non mineur, c’est qu’aux premiers temps du codex, c’est cet usage de calligraphie par colonnes étroites qu’on reproduira sur la page du codex – le passage au codex ne suffisant donc pas en lui-même à établir la notion conceptuelle de « page ». Un très long rouleau retrouvé dans son tombeau et retraçant les faits biographiques de Ramsès est écrit à l’horizontale, même si de nombreuses images de scribes écrivant induisent à penser que l’usage du rouleau vertical est courant pour les écrits commerciaux et privés. Il semble aussi que des bandes étroites de rouleaux, résidus de la fabrication des rouleaux principaux, étaient aux temps romains utilisées aussi pour la correspondance privée, et qu’on les utilisait dans le sens vertical. »

et puis, sur l'écriture quotidienne (en l'anoblissant par l'exemple choisi)

« Kafka érige cette quotidienneté de l’acte d’écrire en principe de sa construction esthétique, et bute sur l’obstacle, parce que le filtre accessible de publication – qui constitue Max Brod et d’autres de ses amis en "écrivains", tandis qu’il restera le cadre d’assurance produisant de temps à autre des nouvelles – ne lui permet pas l’émergence comme "oeuvre" de son principe d’écriture. Il se trouve

que nous disposons désormais de cet outil, et l’explorons avec confiance. Reste à y trouver les sommets, engendrés chez Kafka par l’obstacle même. »

Lu en alternance (je privilégie le livre papier pour mes dîners), des passages des mémoires de Stendhal et le Château de Cène de Bernard Noël, dont la vague réputation de pornographie m'avait éloignée, avec la souvent splendide, parfois comique, succession de sévices, avec surtout, et l'on n'a pas vraiment besoin des explications successives qu'il en a donné, la critique subversive à l'époque – et toujours actuelle. (et encore une fois un choix un peu au hasard)

« L'ordre moral est moins obtus qu'on serait tenté de le croire. L'ordre moral, c'est l'ordre de l'esprit. Il peut fort bien se servir de ce qui, apparemment, le conteste, : l'érotisme, par exemple. »

« la source, c'est la bouche qui nous gouverne et qui fait abus de sens comme de pouvoir - abus qui pourrit la langue et la communication - abus qu'il faut dénoncer, même ici - surtout ici - car il mine l'instrument de l'imaginaire puisque nous sommes solidaires de toute la langue à laquelle violence est faite »

Relecture d' »écrire » de Marguerite Duras

« On peut aussi ne pas écrire, oublier une mouche. Seulement la regarder. Voir comme à son tour, elle se débattrait, d'une façon terrible et comptabilisée dans un ciel inconnu et de rien. »

et puis, découverte, « l'Apocalypse » de Jean, non pas elle mais sa traduction commentée, expliquée par Bossuet http://www.publie.net/fr/ebook/9782814542266/l-apocalypse

La belle traduction de l'Apocalypse est centrale mais occupe finalement assez peu de place par rapport à tout ce qu'amène Bossuet : un résumé en manière de préface indiquant quel sens doit être donné à la lecture – une exégèse érudite après chaque chapitre qui peut se faire prêche, ou leçon d'histoire, machine de guerre contre les hérésies, (et controverse qui se veut victorieuse avec la lecture que font les protestants, cette nouvelle hérésie). Leçon reprise ensuite en une relation de la chute de Rome et des débuts du christianisme, suivie des instructions d'un directeur de conscience mâtiné d'un polémiste sur les bienfaits que l'on doit tirer de la lecture du texte de Jean et sur le sens qu'il propose de donner aux différentes images, tout en spécifiant (ce qui justifie les différences entre les pères de l'Eglise et entre lui et eux) qu'il n'y a pas lieu de borner sa réflexion à ce qui a été dit. Que l'on adhère ou non, le plaisir est grand de cette langue et du spectacle de Bossuet pensant et cherchant à persuader.

« Un autre prodige parut dans le ciel : un grand dragon roux, ayant sept têtes et dix cornes et sept diadèmes sur ses têtes.

Il entraînait avec sa queue la troisième partie des étoiles du ciel, et il les jeta sur la terre. Et ce dragon s’arrêta devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son fils aussitôt qu’elle en serait délivrée. »

« « Et le bruit de leurs ailes comme un bruit de plusieurs chariots » : ce sont leurs disputes éclatantes et la réputation qu’ils se donnent. Ils ont des ailes, non pour s’élever, quoiqu’ils en fassent le semblant, mais à la manière des sauterelles, pour passer d’un côté à un autre sans jamais rien approfondir, et pour aller plus promptement ravager la terre. »

« Et j’entendis une voix comme du milieu des quatre animaux, qui dit : Le litron de blé se vend un denier, et trois litrons d’orge un denier. Ne gâtez point le vin et l’huile.

Lorsqu’il eut levé le quatrième sceau, j’entendis la voix du quatrième animal qui dit : Viens et vois.

Et je vis un cheval pâle, et celui qui était monté dessus s’appelait la Mort, et l’enfer le suivait : et on lui donna puissance sur les quatre parties de la terre, pour faire mourir les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité et par les bêtes sauvages. »

« Après avoir posé ces fondements et avoir mis à couvert la règle de la foi contre toutes les nouveautés, j’ose avancer une chose sur ces prophéties, que loin qu’il soit du dessein de Dieu qu’elles soient toujours parfaitement entendues dans le temps qu’elles s’accomplissent, au contraire il est quelquefois de son dessein qu’elles ne le soient pas alors. Et afin de m’expliquer à fond sur cette matière, le même esprit qui préside à l’inspiration des prophètes, préside aussi à leur interprétation : Dieu les inspire quand il veut, et il en donne aussi, quand il veut, l’intelligence »

En alternance, encore, avec, en totale différence, « Anesthésie locale » de Günther Grass, livre apprécié, comme j'aime presque toujours ceux de Grass, avec cette fois un bémol, le tressage des temporalités, des niveaux de réalité, des actions est un peu trop virtuose et brillant, jusqu'à troubler la lecture et gommer parfois le sens qu'il devrait dégager, ou rendre un peu inconfortable (pour contraindre l'attention ?) ma lecture paresseuse de début de nuit, avant que revienne l'acclimatation.

Mais tout de même je n'ai pas adhéré à cela

« Au diable l'écheveau, je me retire : j'en ai assez, j'en ai jusque là ! Et pratiquer une occupation idiote avec beaucoup d'amour : par exemple organiser des courses d'escargots.... »

Plus de concision, please, Brigetoun, alors seulement conseil de lire « le Shnorrer de la rue des Rosiers » de Michèle Kahn http://www.publie.net/fr/ebook/9782814504011/le-shnorrer-de-la-rue-des-rosiers (et honte d'avoir, en bonne ignorante, fait une faute d'orthographe que je ne peux plus corriger, sur Babellio)

« Marek, qui avait déjà beaucoup souffert, me dit une nuit :

Si je veux survivre à tout prix, vois-tu, ce n’est pas pour moi, – j’ai perdu tous les êtres qui m’étaient chers –, mais c’est pour raconter au monde ce que les nazis nous ont fait... Je crains de ne pas tenir jusqu’au bout. Toi, petit, tu as encore des chances. Promets-moi de témoigner en mon nom. »

dans la bouche de Music :

« – Un jour, derrière la fenêtre de l’infirmerie, je dessinai la tourelle de cadavres érigée au milieu de la cour. Leur immobilité tragique. Les bouches entrouvertes pour happer le dernier souffle d’air. Les doigts minces, fragiles, gantés d’une peau blanche, à peine bleutée…Et tout à coup, en-dessous, ça commence à bouger, d’abord doucement puis avec force, et voici qu’un cadavre écarte les autres, se fraie un chemin, sort la tête, les yeux exorbités, regarde à gauche et à droite pour repérer l’endroit, d’éventuelles présences, se dégage, se lève, se met à courir et soudain s’arrête, gêné au pied, continue à courir à cloche-pied tout en arrachant l’étiquette fixée à son orteil, cette étiquette des morts qui portait le nom, le numéro, la nationalité, qui ne voulait pas se laisser arracher, et l’homme, comique dans son agacement, qui triomphe enfin, repart en courant et disparaît. »

et

« Cependant, à l’emplacement de la fosse gavée pendant des mois et des mois – comme ces dragons, monstres, minotaures qui exigeaient des offrandes –, de couches alternées de cadavres et de chaux, je vis onduler des milliers d’épis de blé charnus et dorés. »

et mentionner, seulement, la surprise d'avoir tant apprécié «Toxique » de Françoise Sagan que, passé les premiers livres et les deux pièces les plus connues, le château et le cheval, je n'ai pas lue, un peu sottement sans doute, surprise encore plus grande d'avoir aimé les dessins de Buffet, qui dans ce contexte perdent de leur automatisme.

« J'ai eu une crampe, j'ai eu une crampe dans la main droite qui me terrorise. Demain matin je sors d'ici, ne pensons qu'à ça. Pensons que d'ici un an, etc. Mauvais souvenir.

J'ai peur. J'ai peur et je suis lasse depuis 4 mois d'avoir peur. »

Lecture, en plusieurs après-midi, de « Mallarmé poésie et philosophie » de Pierre Campion http://www.publie.net/fr/ebook/9782814503885/mallarmé-poésie-et-philosophie parce que l'acuité de la réflexion, appuyée sur la précision des analyses se marie à un style à la fois clair et agréable, faisant que suivre son raisonnement devient passionnant, mais que les retours toutes les conq à dix minutes à la recherche sur al-jazeera, france 24 et le monde.fr pour suivre le fil de ce qui se passait au Caire ou à Alexandrie, avec incursions en Algérie, nuisaient sérieusement à la clarté.

« si le vers et le poème ne reçoivent pas leur sens de la réalité extérieure ou d'une instance de garantie quelle qu'elle soit, si aucune profondeur non plus ne recèle l'expression mystérieuse et la lettre cachée de ce sens, si donc la nature du sens est bien d'être ce rien immanent au vers et au poème par lequel le vers et le poème sont tout (c'est-à-dire des totalités et, par là, des entités exclusives de toute réalité autre qu'elles-mêmes), alors Dieu est mort, c'est-à-dire que l'Univers tient lui aussi par sa propre loi, le Néant, de la même manière que les œuvres de la littérature ne reçoivent leur sens inexprimé et inexprimable que de leur arrangement propre. »

« Chez Mallarmé, la doctrine de l'immanence du sens dans le poème et dans le vers détermine un athéisme et un matérialisme. Non sans combat, car, comme nous l'avons déjà noté, sa philosophie critique a été conquise dans le travail de la poésie, et contre lui-même. »

« En fait, ces textes difficiles à tous égards nous apprennent que l'oralité, dans toute lecture, est un fait de l'imagination, que les valeurs matérielles dont l'oralité investit la lecture sont de nature symbolique, que les lectures à voix réelle ne peuvent être, au plus, que des essais de voix en vue des oralisations imaginées. La seule réalisation des œuvres littéraires est de l'ordre de l'imagination. »

et

« Une crise affecte la société tout entière et, si Mallarmé n'éprouve que de l'éloignement à l'égard de la politique institutionnelle, de la démocratie parlementaire comme des perspectives révolutionnaires, il se préoccupe vivement de cette crise et il en envisage pleinement la dimension politique, au sens le plus général du terme. Mais cela encore en tant que poète »

Lecture, en deux soirées, parce que la rencontre du 28 janvier à la Mémoire du Monde http://brigetoun.blogspot.com/2011/01/le-bruit-chatoyant-des-petites-vagues.html m'en avait donné envie de' »Incident de Personne » d'Éric Pessan

L'homme qui parle (et parfois on n'est pas certain qu'il parle, il peut penser parler) à cette voisine inconnue dans le train (et qui justement rentre dans des détails sur la peau, l'écharpe glissant dans le décolleté qu'il ne peut vraisemblablement pas formuler, mais qui à d'autres moments suscite une question, une demande de précision, laissant croire à deux niveaux indistincts sur la page : ce qui est verbalisé, ce qui est sous-jacent) est désespéré, en fait assez résigné ou satisfait d'être comme prévu en situation d'être désespérer, parce qu'il rentre seul (incapable qu'il est d'une relation durable) pour affronter le surendettement qu'ont connu avant lui, sans qu'il intervienne, ses parents. Un côté artificiel ou plutôt un dispositif, comme le serait une convention théâtrale, et cela s'ouvre : sa vie, le suicide, celui qui est là, dans l'espace noir à l'extérieur du train, celui de l'homme qui lui a confié la charge du souvenir d'une mort, de la guerre, à Chypre, et toute la charge que lui ont transmis les mots, ceux de cet homme, ceux des participants aux ateliers d'écriture quand leur pouvoir leur arrache des confessions, souvenirs durs. Une vision assez terrible parce que sans illusion de la nature humaine, et une façon quasi tendre de regarder, de porter, de transmettre enfin.

Un peu gênée au début pour m'installer dans ce vrai-faux monologue, comme on est gêné avant de trouver la position qui convient à son corps dans le fauteuil d'un TGV, j'ai aimé le style, et beaucoup de ce qui est brassé là de détails de la vie. Bon, j'espère aussi, sincèrement, qu'il n'est pas toujours aussi lourd d'animer des ateliers.

« Je déborde de toute cette misère : ces éclats de vie, ces phrases mal foutues souvent, magnifiques parfois, pour dire que l'on a des mots-rasoirs en soi et que l'on a peur de les manipuler par crainte de s'y trancher les veines. »

Et puis dimanche après-midi, bonheur de la lecture de Marc Bonneval « du lieu à l'être » dans le catalogue mis en ligne par Laurent Margantin sur « oeuvres ouvertes », http://www.oeuvresouvertes.net/spip.php?article789, et de s'y trouver si bien

« Ici règne le silence, règne aussi le ciel, c'est-à-dire la variation, d'une minute à l'autre, d'un moment du jour à l'autre, d'un jour à l'autre, de l'aspect du ciel, de l'éclairage, de la luminosité, quantitativement et aussi qualitativement, et de l'air, encore, qui ne se voit, mais auquel le corps accorde son attention, sa légèreté, son humidité, sa transparence, qui donne ou ne donne pas à l'aspect du ciel sa profondeur, son épaisseur de ciel dominant la crête des arbres massés en face de la maisonnette, au sommet du vallon, les agitant ou les figeant, comme en attente d'une catastrophe, ou encore les balançant mollement et régulièrement »

« voix très pure d'une pensée qui n'était ni de l'essence ni de

l'existence,

et qui déjà semblait obscure

aux affairés,

dangereuse autant que vaine aux puissants. »

« Les oiseaux saluent le matin. La maisonnée est encore endormie, se repose du tonnerre subi. L'érable à présent est tout jaune, et quelques écharpes de brume s'accrochent aux crêtes des collines. Paix du samedi. Gouttes de pluie accrochées au carreau de la fenêtre. Un petit garçon s'est éveillé, a pronostiqué une belle journée. »

« Il y a des instants qui ne durent pas, ne s'égalent pas, sont chacun parfaitement singuliers, où le paysage est tout autre : le noir l'envahit, la lumière très crue en éclaire avec une grande violence quelques détails, qui en deviennent la structure visible : le câble électrique qui pend au dessus du vallon, les cimes de quelques arbres qui suivent irrégulièrement le cours du ruisseau. »

« Que, si tu crois parvenir à l'essentiel,

l'essentiel n'est pas.

Que, si tu crois poursuivre la sérénité,

c'est sans sérénité

(non pas même donnée, mais reçue,

dans l'attention plutôt que l'attente... »

et, bon j'arrête là, vous ai perdus depuis longtemps j'espère, mais il y a Bouvard et Pécuchet et...

12 commentaires:

Michel Benoit a dit…

Que de lectures tu nous... livres !

albin, journalier a dit…

Une bien belle pagaille.

joye a dit…

C'est vrai que je suivrais mieux s'il y avait moins...tu me laisses bien dans la poussière. Mais la faute n'est pas chez toi !!!

;-)

Brigetoun a dit…

si Joye elle est chez moi, à vrai dire ne me suis souciée que de moi - et ce n'est pas tout à fait l'endroit

JEA a dit…

Merci pour cette croisière en haute mer littéraire...

Lautreje a dit…

suis admirative... et dépassée, alors je suis tes modelages-personnages et je m'accroche à eux !

Gérard Méry a dit…

mais il y a Bouvard (une forte tête..j'ai pas dit grosse) et Pécuchet et...

arlette a dit…

Un peu essoufflée ......

Un spectracteur a dit…

Bouvard et Pécuchet :
au théâtre du Balcon
les 25 et 26 mars
à 20h30 !
http://theatredubalcon.org/saison%202010%202011/flaubert.html

Brigetoun a dit…

Merci !

Pierre R. Chantelois a dit…

Comme dans un beau capharnaüm, il y a impression de désordre du visiteur mais son propriétaire en connaît l'ordre qui y règne. La trame de ces lectures, c'est le temps. Organisé pour la lectrice. Désorganisé pour le lecteur que nous sommes. Mais... « Ici règne le silence, règne aussi le ciel, c'est-à-dire la variation, d'une minute à l'autre, d'un moment du jour à l'autre, d'un jour à l'autre [...]

joye a dit…

Mais non, brigetoun ! Tu es tout simplement époustouflante ! NE CHANGE RIEN !

Ce serait comme demander au soleil ne plus briller.