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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

lundi, février 27, 2006

j'avais envie de textes sur le rire et j'ai commencé sur la foi du titre et un souvenir flou par Hippocrate "Sur le rire et la folie" - Démocrite disant : "mais je ris d'un unique objet, l'homme plein de déraison, vide d'oeuvres droites, puéril en tous ses projets, souffrant sans nul bénéfice des épreuves sans fin, poussé par ses désirs immodérés à s'aventurer jusqu'aux limites de la terre et dans ses immenses cavités .. se démenant toujours pour en posséder d'avantage afin de ne pas déchoir." et "quel rire, quand ces amoureux d'une terre épuisante et pleine de secrets font violence à celle qu'ils ont sous les yeux" etc .. sur le côté comique de l'oppression que l'on fait subir aux autres pour assouvir son ambition.
Bon très bien mais je pensais plutôt au rire qui secoue un bébé, montant des doigts de pieds au ventre, et éclatant dans la bouche, les yeux. Et le rire des fratrasies, poèmes absurdes. Et le rire des réunions amicales (je ne dis pas des fêtes, là je me rétracte).
Ne trouvant rien à première vue, je me replie sur Plutarque et la sérénité intérieure
"oui, soyons heureux de vivre ... de voir le soleil, de n'être ni au milieu des guerres, ni au milieu des révolutions. La terre nous offre son sein pour que nous la cultivions ..... Chacun porte en soi le trésor de sa sérénité intérieure ou de son découragement"
Un peu étriqué peut être, mais devrait permettre de passer la journée avec un sourire (agréable de sentir ses muscles dans cette position). Mais j'aurai du choisir des passages plus lyriques chez Plutarque, seulement trop longs .
Un article du Monde : l'UE vient financièrement au secours de l'autorité palestinienne. Ouf. Prévenir l'effondrement d'Abbas

4 commentaires:

Anonyme a dit…

... Une ministre démissionnaire avant même d'être candidate ... Chapeau bas ! VOus êtes bien digne d'entrer au gouvernement. Donc, nous avons affaire à un vrai paradoxe. Nous alons donc mettre à l'ordre du jour d'un prochain conseil des ministres, la création d'un ministère paradoxale.
Autrement, j'ai parcouru votre blog, pas en entier, j'espère avoir le temps de le faire.
Je connais (un peu) Avignon pour y être allé plusieurs fois. Ville très agréable - tout au moins le centre, bien sûr, ce qui est un peu élitiste. A part le mistral, j'ai à chaque fois trouvé une douceur ... angévine !
Vous dîtes avoir vécu à Paris : dans quel quartier ?
Bon, vous n'êtes pas obligée de répondre ...
Autre question, qui pourra vous paraitre bizarre, je m'expliquerai un jour là dessus : connaissez vous Briare ou le coin de Gien, Bourges ?

marie.l a dit…

sourire de satisfaction à la lecture de votre billet... de quoi bien débuter une nouvelle semaine !

Anonyme a dit…

"Chacun porte en soi le trésor de sa sérénité intérieure ou de son découragement". Un peu trop stoïcien à mon goût ; malheureusement et heureusement, nous ne sommes pas seuls au monde. Mais j'aime l'idée du paradoxe du découragement en tant que "trésor", puisqu'il permet aussi de rebondir...

Lancelot a dit…

Le rire est aussi le propre des asiatiques. Ils rient pour un rien. Qu'ils soient contents heureux ou désespérés. Même quand ils passent des moments de très grande peine. Les occidentaux surtout les amerloques ne comprendront jamais ce type de comportement.