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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, mai 04, 2006

occitanie
grace à Holly
http://rosesdedecembre.blogspot.com je suis allée, puisque je n'ai plus de recueil de troubadours, sur le site de la bibliothèque Gallica dans http://www.bnf.fr chercher et trouver Marcabrù. Je sais bien que l'occitan est généralement une fausse langue maternelle, que ce n'est certes pas la mienne et que cette affectation est agaçante mais A l'aléna del vent doussa/que Dieus nos tramet, no sai d'on/ ai le cor de joy sazion/ contra la dou(s)sor del frescum/ quant li prat son vermeilh e groc ça a tout de même plus de relief, surtout si on s'essaie à le prononcer à haute voix même de façon alléatoire, que la jolie traduction que j'ai trouvé après dans le même recueil Au souffle du doux zéphyr/ que Dieu nous envoie je ne sais d'où/ j'ai le coeur rassasié de joie/ devant le douce fraicheur/ quand les prés sont vermeils et jaunes. Et à mon grand plaisir et grande fierté j'ai, à quelques mots près, compris toute la chanson.
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6 commentaires:

marie.l a dit…

je me suis laissée aller à prononcer le texte en occitan. Je pense que vous auriez bien ri à m'entendre. Le débit de la traduction que je trouve fort belle, a été plus rapide et les intonations plus douces.

Je n'ai pas pu ouvrir le lien que vous avez mis, s'agit-il de celui-là : http://gallica.bnf.fr ? que j'ai trouvé dans la liste de Holly ?
Bonne journée Brig...

sborja1 a dit…

C'est parce que tu es douée pour les langues étrangères!!!
Honnêtement, je trouve que c'est très joli à lire à haute voix, mais heureusement que c'est traduit!!!

Brigetoun a dit…

je suis aussi douée pour les langues qu'une vache ou un fauteuil. Mais impressionnée par la science des autres je suis allée vers celle qui va avec l'air que je respire

Julie a dit…

Je vous conseille, par ailleurs, http://mandragore.bnf.fr, moins facile à manier que Gallica mais ravissant: c'est une base iconographique qui se développe à vue d'oeil, rassemblant les enluminures des manuscrits. Essayez par exemple avec comme cote Français 1749 (c'est un chansonnier provençal du XIIIè s.) Chouette, non?

Brigetoun a dit…

merci - j'y vais

Holly Golightly a dit…

Je ne connaissais pas ce lien, Renard !!!