suivant Laflotte je suis tombée sur un petit défit d'écriture sur http://www.kozlika.org/kozeries au 2 mai "dix mots en mai", sur lequel figurent, outre le texte de Laflotte, des textes élaborés et je me suis amusée à m'y essayer, mais en faisant le service minimum. Je suis arrivée à quelque chose de court et dont l'intérêt ne tient qu'au casage de mots ou idées : "Il faisait doux, et nous étions béants, le ventre bienheureux après la bouillabaisse, sous la tonnelle. Jeanne a amené des cafés, et mon frère a secoué sa léthargie ; il a raconté, pourquoi ? pour meubler et ne pas s'endormir complètement, l'histoire de la grande-tante, partie depuis longtemps dans l'éther, elle qui avait, un jour de l'an 1919, délaissant Arthur et ses belles moustaches, rencontré Henri-Désiré Landru, sortant ainsi de la vie pour entrer dans une petite gloire. Je ne l'écoutais qu'à peine, je surveillais le devoir de Cécile et sa recherche du nombre pi. Une guêpe est venue se poser sur la corbeille de pèches. J'ai sursauté : ma petite nièce, cette gourde, arrachait avec une pince à épiler les yeux du doudou de mon fils, et l'après midi s'est emplie de cris".
Entendant les allusions à la journée en l'honneur de l'abolition de l'esclavage, j'ai retrouvé Montesquieu : "Il est impossible que nous supposions que ces gens-là soient des hommes, parce que si nous les supposions des hommes, on commencerait à croire que nous ne sommes pas nous-mêmes chrétiens.."et chez Charles Carrère poète sénégalais "Ocre poussière du temps/ Falaise de larmes/ Gorée oublie les goélettes blanches/ Phalènes de mer/ Claquent aux ailes de l'alizé ... Le tam-tam n'est que ressac/ Que cadence les chaînes/ De mon angoisse"Mais dans Choses vues Victor Hugo qui était député en 1848 n'en parle pas (il s'agit je crois d'un décret du gouvernement provisoire) Par contre il note des perles, sans rapport, dont :Monsieur Dufaure : nous n'avons pas eu l'idée d'avoir la pensée de rien faire qui pût nous faire supposer l'intention d'avoir, du plus loin possible, la pensée de faire planer la souveraineté du fait dans les considérations qui miitent en faveur le souveraineté du droit (l'assemblée : Très bien, très bien)
Monsieur Dufaure : Mes adversaires demandent des paroles qui n'auraient pas la portée qu'ils espèrent leur faire produire.
Monsieur de Parieu : Sous la monarchie constitutionnelle, le roi avait un pied dans le pouvoir exécutif, un pied dans le pouvoir législatif, un pied dans le pouvoir judiciaire, un pied dans le pouvoir administratif.et d'autres. Il y a prescription.