une tasse de café bouillant ou plutôt brûlant, envie - J'ai mis ma cafetière sur la plaque et je suis sortie dans la cour, attirée par des battements d'ailes. Un gros pigeon noir et gris s'est posé sue le mur mitoyen, gorge enflée, et s'est approché lentement de la svelte pigeonne (du moins je le pense) curieusement rousse. Je les ai vu marcher lentement, lui s'avançant superbe, tel un Louis XIV dansant les Plaisirs de L'île Enchantée, elle s'éloignant à petits pas, s'arrêtant, repartant.
Je sentais l'odeur du café et j'ai pensé qu'avec un peu de rapidité mais sans les effrayer je pourrais tenter d'atteindre mon appareil photo. J'ai reculé.
Me parvient le bruit des pigeons qui s'envolent et le glouglou du café qui bout ... depuis quand ?
J'ai entendu Da Lebi dire autrefois "café bouillu, café foutu", et je m'en suis tout de même versé une tasse ; un peu d'eau pour refroidir ; goutté : un petit arrière plan de réglisse pas désagréable.
J'ai laissé ma tasse et je suis sortie. J'ai traversé les bretelles et je tente, assise au bord du Rhône, de pondre quelque chose sur "une tasse de café bouillant". Le soleil brûle ma nuque, le vent a emmêlé mes cheveux, deux canards se rencontrent près d'une touffe de fleurs jaunes et sur ma droite des touristes flânent sur le pont Bénézet. Il faudra que j'y aille un jour. Je rentre, jeter, recommencer et tenter de ne pas obtenir à nouveau une tasse de café bouillant.
j'ai essayé d'envoyer ceci à http://coitus.impromptus.free.fr et comme je suis très courge par moment ne sais si j'y suis parvenue. En italique ce que je voudrais ajouter ou enlever. Les pigeons roucoulent et l'air est frisquet - retour sous la couette.