


Cet après-midi s'est levé un joli petit vent, pas un de ces grands vents créateurs de courants qu'évoque Orsenna, me tenant sous son charme, en conteur.
Un conteur qui aime citer et faire partager ses goûts. Donc, je cite Orsenna, citant Lacarrière, citant Ibn Abbas, pour rien, pour le plaisir de ce merveilleux récit de "la naissance du monde " : "Dieu créa une perle blanche ayant les dimensions du ciel et de la terre. Elle a sept mille langues dont chacune glorifie Dieu en sept mille langages... Puis Dieu appela (la perle blanche). Elle tressaillit à son appel, si fort qu'elle en est devenu eau coulante et mouvante. Toute chose suspend, pour un moment, ses louanges au Créateur, sauf l'eau qui ne cesse de le glorifier par son tremblement et son agitation." ... Puis ordre fut intimé à l'eau de ne plus remuer et elle s'arrêta, attendant un signe de Dieu". Est ce parce qu'il n'existe plus qu'elle a recommencé à couler ?
6 commentaires:
Hum ! Un lapin enduit de cette pommade, on aimerait bien être à la place de tes invités. Très bonne journée à vous.
tu as raison brigetoune , et surtou à avignon que je connais un peu ,mais que je dois encore découvrir Alain
Ou est-ce parce qu'Il n'a jamais existé qu'elle a toujours coulé...?
le problème est que d'après l'histoire l'eau et la vie ne coulaient pas, puisque c'était une belle perle blanche.
Encore un point commun ! je m'y retrouve dans cette angoisse de faire à manger pour les autres ! les quantités souvent mal évalueés, les recettes difficiles à décrypter.... mais je surmonte chaque fois, pensant que la convivialité du repas fera oublier le "ratage" des mets. Moment privilégié que de prendre son repas avec ceux avec qui on est bien !
Amitiés
Ah, Brigetoun, quel délice de vous lire !
Et dire que je m'en suis privé si longtemps, sans trop savoir pourquoi ;o(
Et c'est aussi un bonheur de lire les commentaires, pour des raisons d'affinités, sans doute...
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