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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, janvier 16, 2007

ne tenons pas compte, entre autres, des étiquettes sur des objets qui, bien entendu, sont depuis longtemps dans la famille.
Rose est entrée dans la chambre de Cécile, portant un broc d'eau chaude et trouve sa jeune maîtresse emmitouflée dans un déshabillé de velours blanc et les épaules serrées dans un grand châle, brun comme les rideaux contre lesquels elle s'appuie, contemplant le jardin dénudé par l'hiver, baignant dans la lumière claire et froide de la matinée.
Au bruit Cécile se retourne, et Rose a envie de la serrer contre elle, pour la bercer, en voyant son visage pâle, vide, ses yeux humides, mais elle n'ose plus.
Elle se borne à dire : "je vais prévenir Mademoiselle Mathilde, si tu peux te passer de moi. Elle s'habille et voulait t'embrasser avant de rentrer chez elle."
"Comment va-t-elle ce matin ?"
"Ma foi elle chantonnait comme l'eau qui coulait dans sa cuvette. Pourquoi ?"
"Nous avons parlé si tard hier..."
Et Rose en sortant : "et vous n'étiez pas bien gaies mes belles... ?"
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7 commentaires:

marie.l a dit…

à suivre donc ! et avec toujours le même plaisir... Quel talent Brig !

Anonyme a dit…

mum une histoire qui commence avec beaucoup de tendresse

Anonyme a dit…

Je me disais est ce que j'ai bien compris ou pas ? Les commentaires de Marie et Muse me rappellent que ce n'est qu'un préambule.

Brigetoun a dit…

ou d'un bout d'une suite de fragments (en dernier le 12 janvier)

Anonyme a dit…

Pour l'instant, pas de mouvement masculin en vue !

Anonyme a dit…

A défaut d'une jolie photo de porcelaine, j'aurais préféré une de ces belles se prélassant dans son bain. :)
Tant pis...
Bises chère Brig !
Olivier

Anonyme a dit…

Je suis vraiment impatient d'etre demain pour en connaitre la suite !

Brigetoun, tu es extraordinaire, et je t'en remercie...