commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, mars 13, 2007

Des yeux verts me regardaient. Et j'en étais émue.
Tes yeux verts me regardaient, et ton visage étincelait.
Tes yeux verts me regardaient, débordant de gentillesse et d'accueil, et c'était bien.
Tes yeux verts me regardaient et, garde baissée, j'ai été attirée.
J'ai ri et avec toi, te suivant, j'ai parlé.
Tes yeux verts brillaient de petites étincelles ; sous eux je me gonflais.
Et j'ai dit... Qu'ai-je dit ?
Tes yeux verts se sont assombris et j'ai été clouée par un regard noir.
La consigne des impromptus littéraires était : texte à la première personne du singulier commençant par "tes yeux verts me regardaient.
Je n'ai pas d'yeux verts, mais ceci est vert, et pas sans rapport (private joke)

saut de chat. J'ai trouvé, en voyant avec Michaux en Grande Garabagne, chez les Emanglons, peuple plus recommandable que les Hacs ou les Gaurs, un trait de civilisation qui n'a pas été sans me rappeler notre actualité.
".. leurs chefs ne siègent et ne discourent que derrière la statue (en bois léger, et transportable) d'un de leurs grands hommes du passé, aux principes desquels ils prétendent adhérer.
Si j'ai bien compris leur éloquence, le principal, c'est de savoir placer sa statue au bon moment, de façon inattendue, dramatique, ou de la pousser petit à petit en la dissimulant, jusqu'au moment où on la découvre. Il faut s'entendre à la planter, violemment face à autrui, de façon choquante, à la faire pivoter brillamment et se dandiner insolemment devant un autre grand homme jugé méprisable...

10 commentaires:

Anonyme a dit…

J'adore les yeux verts ... ... ...

tanette a dit…

La consigne n'était pas facile, j'aime bien ta façon de la traiter.

Anonyme a dit…

encore un texte qui fera les beaux jours de l'atelier d'écriture !

Anonyme a dit…

Avec mes yeux bleus je n'ai aucune chance, je m'en retourne donc.

El ogro a dit…

j'aime vraiment ce que tu écris

Anonyme a dit…

"tes yeux verts" sont beaux !
Bisous,
OLIVIER

Muse a dit…

20 jours de retard ou presque mais je reviens pour un joli Coïtus...mais je m'y colle dès demain

Anonyme a dit…

Le feux qui brule dans ses yeux
N'est pas un feu facile a peindre
Les vers ne sauraient exprimer
Ni les langueurs de son visage,
Ni cet air doux, modeste et sage
Qui dans le temps qu'il fait aimer,
Ote l'esprit et le courage,
Si tous ces visibles trésors
Et l'air de sa taille adorable,
Forment un objet tout aimable


Je cherchais une petit poeme qui avait été écrit par je ne sais plus qui au sujet de Madame Scarron (qui devint Madame de Maintenon), mais je ne le trouve pas (demain peut-etre ?). Brefm sur les yeux verts de cette dame hors du commun, voici ce fort court extrait d'un libelle de Scarron pour son épouse.

Sur Michaux et les émanglons, j'avais retenu ce passage, également d'actualité :

"Quand un Emanglon respire mal, ils préfèrent ne plus le voir vivre.

Car ils estiment qu’il ne peut plus atteindre la vraie joie, quelque effort qu’il y apporte.

Le malade ne peut, par le fait de la sympathie naturelle aux hommes, qu’apporter du trouble dans la respiration d’une ville entière.

Donc, mais tout à fait sans se facher, on l’étouffe."

Brigetoun a dit…

ce que dit la suite c'est que le soin en est confié à une belle jeune fille

Anonyme a dit…

Ou, crois-je, dans certains villages, par plusieurs individus, en criant "amis !"...