ça tourne dans ma tête,
les idées tournent en rond,
tournent, tournent en rond
un rond qui s'allonge, longe, longe,
non, bon,
ovale qui s'allonge, longe, longe, longe,
encore, encore,
s'envolent-elles ?
non, longe, longe, longent, longent,
yeh ! s'envolent
je les suis.
9 commentaires:
Ma confiance je te la prolonge, tu ne manques pas d'idées, elles tournent et s'allongent.
Je plonge, plonge, plonge dans ton vertige !
Splendide !
Brigitte, je suis plus qu'admiratif !
Bises,
Olivier
Vole, vole Brigetoun et reviens nous régénérée.
Belle tête dôme où les idées brigetournent joliment. 6réno
Je t'imagine assez bien kaléidoscopée sous cette sublime coupole.
Merci pour la photo...
Les "idées s'envolent" mais les écrits restent et heureusement pour nous Brigetoun.
C'est étrange, j'ai eu la même sensation en levant la tête vers cette fabuleuse coupole (une sorte d'oraison jaculatoire, en somme...).
Et le même vertige à la découverte des voûtes plates des bas-côtés : un chef d'oeuvre de stéréotomie et un pied de nez absolu aux lois de la pesanteur.
Et j'allais oublier l'extraordinaire autel de Mignard, déplacé depuis les Pénitents Blancs.
Dommage que cette chapelle de l'Oratoire soit un lieu si confidentiel.
J'ai eu la chance de participer à sa restauration (extérieure) pendant deux années et ton texte me rappelle une anecdote assez douloureuse : un pigeon est entré un jour par une fenêtre dont nous avions ôté les barreaux afin de changer les pierres d'encadrement.
Il a tourné une semaine sous la coupole, se reposant de temps à autre sur la corniche intermédiaire, inaccessible.
Puis j'ai retrouvé ses restes derrière la porte de l'escalier sud, à quelques mètres de la liberté, à demi dévoré par des rats.
et j'aime l'appareil assez fruste des murs en contraste avec la coupole et les pilastres
Dès que la porte s'entrebaille j'y passe le nez
Vole vole avec un mouvement de pluie ...
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