Comme j'hésitais à partir, mon habituel cohabitant discret s'est installé, devenu familier et a pris la pose. Je l'ai salué et du coup je lui ai confié nos lieux.

Dans le train vers Montélimar, les nuages sur les plantations, les haies de cyprès et les petites collines de la vallée du Rhône, étaient très beaux, étirés mais puissants, presque sans gris, éclairés en sous face sur ma droite, et à Bolène, en levant les yeux de mon livre, j'ai vu qu'en effet les coquelicots existaient toujours.

(les photos peuvent être agrandies en cliquant dessus)

De Montélimar, je n'ai vu que la gare, ceci, et deux personnages, et c'était bien.

Et puis, le soir, un peu frais, tombait sur la rue Joseph Vernet pendant que je la suivais, tendue vers mon antre.