L’ordonnance que je croyais gardée par le pharmacien aurait été perdue par moi (mais le soir j’ai pu coincer le toubib au beau crane pour un rendez-vous jeudi, juste avant son départ)
Je voulais voir l’exposition à la médiathèque Ceccano sur Char et ses amis, mais j’ai découvert une règle : les rares expositions fermées le matin sont celles que je décide de visiter.
La lumière était belle, mais elle bouffait les murs et éteignait les plantes - la chaleur modérée – dans l’escalier de la tour j’ai retrouvé les pierres et les formes, sans l’enduit des lieux à vocation sociale qui règne dans la bâtisse. C’était agréable, et incontestablement frustrant. J’ai regardé la cour, suis descendue.
J’ai salué le courage du platane qui dresse toujours son feuillage malgré ses blessures, et j’ai enfin eu du succès chez le teinturier.
Rentrée un peu comme je le pouvais, pour apprendre la mort d’Antonioni, et puis, juste après, celle d’un bon homme de peintre (bonhomme en sons sens actuel lui irait mal je crois), Jean Pierre Giacobazzi, que je n’ai jamais rencontré à mon grand regret, dont j’aime bien ce que j’entendais de lui, l’œuvre, et beaucoup des êtres qui lui sont proches.
(http://www.giacobazzi.com.fr – un peu à mes yeux, mais ce n’est pas forcément vrai, une fraternité avec ce qu’est Valetti pour le théâtre),
Reprenant un catalogue de sa fille (peintre également) j’y ai trouvé un texte, sans grand rapport, mais que j’aime bien, d’André Portal
« Quelques jours passent, on n’ose pas dormir ou remuer
vers de grands murs blancs, vers des murs qui se perdent
de grandes images s’avancent et quelquefois s’arrêtent
elles ressemblent à des fleurs qui n’ont pas de nom
elles invitent un animal qui marche à pas lents
dans ce théâtre où le silence à peine froissépar le bruit tenu et tendre de l’horloge »
« Quelques jours passent, on n’ose pas dormir ou remuer
vers de grands murs blancs, vers des murs qui se perdent
de grandes images s’avancent et quelquefois s’arrêtent
elles ressemblent à des fleurs qui n’ont pas de nom
elles invitent un animal qui marche à pas lents
dans ce théâtre où le silence à peine froissépar le bruit tenu et tendre de l’horloge »
8 commentaires:
Merci de me faire découvrir ce peintre;le site est plaisant à visiter. Bonne journée Brig
Tu n'as pas écouté Roberto Alagna hier soir ? j'aime bien les peintures de Giacobazzi, on y voit même un coureur cycliste.
pour le cycliste j'y ai un peu pensé même si là c'est plutot le tandem des vacances populaires qui est visé. Pour Allagna pas la force, par d'auto, plus trop de sous, pas trop d'envie, ce n'est pas parce que Sarkozy y était
Juste en passant une de mes citations préférées de René Char :
"Un homme sans défauts est une montagne sans crevasses. Il ne m'intéresse pas." !!
Oui je sais j'ai de quoi faire car des hommes à défauts ce n'est pas ce qui manque !!!!
Biz
Pourquoi faut-il que les montagnes aient des crevasses pour être intéressantes?
Alagna, je l'ai regardé à la télé... le Trouvère n'est pas mon Verdi favori et puis il y avait un petit côté soirée des Winners qui m'a un peu fatigué. Du coup je me suis vengé en basculant sur Arte qui faisait dans le baba année 1967, le genre de truc que Sarko déteste. Moi, j'aime bien.
ps honte, cet élitisme ?
bo h'aurais tendance à être pire, je n'ai pas de télévision et ce n'était pas le Verdi que j'aime. J'avoue que si jje me déplaçai pour un opéra en France ce serait plut$ot Aix ou Montpelier qu'Orange. Et surtout mais ce n'est pas de l'opéra, Saintes. Dans la région je serais plus tentée en ce moment par la Roque d'Anthéron ou Vaisons la romaine.
Mais je n'a pas le tonus pour le jazz aux Carmes ou au théâtre du Dom dans Avignon
entre l'orthographe et les fautes de frappe je sors sur la pointe des pieds
Les fautes ne comptent pas, ce que tu écris est toujours intéressant, je lis souvent sans savoir que dire.....
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