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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, novembre 10, 2007

Journée sans. Bloquée ou comme en chute douloureuse, j’ai abandonné l’idée d’aller modeler, et téléphoné pour qu’on m’excuse.
Passage au point mort, et comme stoppée par les petites piques blanches, en fin d’après-midi, oubliant le froid de ma cour dans ma concentration, j’ai essayé de retrouver une image que j’avais dans la tête en malaxant de la terre, pour un résultat navrant. Laisser reposer avant de décider de détruire et recommencer.
Et dans le crépuscule, rêvant que j’entendais un peu de la voix des menuisiers, charpentiers de marine, cuisiniers, plus haut, trop loin, dan ma lignée paternelle, ou pour ce qu’il a en commun avec tous les hommes, peintres, écrivains ou artisans quand ils parlent de leur métier, dans sa description des gestes de la vie, j’ai dégusté le ton des « histoires contées et libres rimes » de l’ami (je veux le croire) André de
http://aben.over-blog.com cet homme bon (un peu gênée tout de même par la taille des caractères, il faudrait sans doute que je change mes loupes)
« …C’était un vrai bûcheron mon frère. Pas un professionnel, mais qui savait y faire. Capable de diriger la chute d’un gros chêne, juste là ou il faut ; sans toucher ceux qu’il fallait conserver, ça demande du métier…
On bûcheronnait l’hiver, on partait pour arriver tout juste au lever du jour….

Je débitais de la charbonnette, j’ébranchais comme il m’avait appris à le faire. Je m’occupais du feu. Celui du jour, qui permettait de garder un chantier propre ; rien de plus dangereux qu’une branche qui traîne quand on tient en mains des outils affûtées.
On sentait les odeurs, souvent celles de potées, de choux, de haricots, mijotant avec le lard du cochon des voisins ».
Et puis il y a un lyrisme simple.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

oh oui André dont j'ai lu les souvenirs de guerre d'Algérie ! mais dont je n'ai pas lu le texte que tu évoques, hier je n'ai vu que les pommes reinettes au sirop de coing, mais aussi un tutu et une tétée..
Allez je vais essayer de dormir un peu ! que la journée à venir te soit plus favorable que celle qui vient de passer !

Anonyme a dit…

Grand merci Brigetoun et merci aussi Marie Louise. Quelle gentillesse vous me manifestez. Et quelle complaisance envers mes mots.
Promis, si je réédite, ce sera en format plus grand qui permet des caractères plus lisibles.
Très bon week-end à toutes les deux.

Anonyme a dit…

Suis allé jeté un oeil chez Aben, vos propos sont justifiés pour ce petit coing de poésie. bonne journée modelée en douceur !

Brigetoun a dit…

mais le bout de texte vient d'une de ses plaquettes, souvenirs du blog, ou histoires d'une lignée, où on trouve de beaux plaisirs (pas toujours, prétendre le contraire diminuerait la crédibilité et la sincérité de ce que je dis là - et de toute façon on reste en bonne compagnie)

micheline a dit…

oui un lyrisme simple pas si simple à imiter!!

Anonyme a dit…

Le récits de ces gens de métiers constitue un plaisir rassurant. Ces propos vrais sevrent de base à une vie saine.

Accent Grave

Anonyme a dit…

Est-ce que je peux te demander pourquoi "un très léger dégoût pour les orchidées" ?