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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

dimanche, février 10, 2008

Palette de couleurs, proches, des camaïeux
avec des fulgurances.
Palette d’odeurs
rêvées, imaginées, imperceptibles, emprisonnées.
Palette de sensations,
promesses d’évasion,
J’aimerais savoir jouer de vos notes sur l’esprit, la mémoire, le corps

En marge, au bout des étalages de poissons de grande renommée,
humilité des petits sars, des merlans à la saveur délectable,
et entre calamars, sépias, et sèches, la piste dont j’ai ramené une poignée
avec de petites crevettes crues, sœurs des chevrettes de mon enfance,
un pageot rose – et un beau panier rond pour les terres

On disait que l’air était doux,
et de petits paquets de gens semblaient y croire
aux ourlets de la place

Mais le bleu m’a donné des frissons et j’ai été absente du reste du jour,

4 commentaires:

micheline a dit…

entre terre et ciel: notre petite place, notre "petit désir d'un appel"
un nouveau jour se lève , pareil à celui d'hier.... qui sait?

DUSZKA a dit…

Bon fimanche à l'abri du froid. Soigne bien ta fièvre, ma Belle. Ici il gèle chaque nuit, ce qui inquiète un peu quand on voit les plantes se mettrent à poil avec empressement.
Bises

Anonyme a dit…

Il est des bleus trompeurs. j'ai des souvenirs comme ça d'une Provence piquante même en avril, par ciel pur. Trop pur, sans doûte.
Bon dimanche à toi.

Anonyme a dit…

J'aime aussi le poisson et le ciel bleu et chaud