commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

lundi, avril 28, 2008

Fin d’un dimanche après-midi de printemps – Brigetoun marchant et regardant, qui s’arrêta au milieu de l’herbe, aux coins élargis du pont, en haut de l’escalier vers les plaisirs simples de la Barthelasse, et lut par longues brides «Sur le jadis » de Pascal Quignard (pour constater qu’elle ne relevait pas de l’aoriste et que c’est l’imparfait qui s’impose là, ou pire le passé composé)
Et en petites séquences, avant que la bête informatique ne chauffe, par gout du risque peut-être, elle copie
« La chaleur fait sortir la tortue de sa torpeur nocturne. Elle sort de terre, avance sa tête, lance ses pattes et vagabonde. Le froid l’y reconduit.
Repliant ses pattes, enfouissant sa tête sous l’abri de la carapace, le minuscule reptilien fuit l’hiver dans le rêve….
Saison sur pattes pour qui l’ensoleillement et la motricité se confondent.
Morceau de temps qui avance »

Ou plus avant
« Un chasseur sodomise un rhinocéros lui-même menacé par un personnage beaucoup plus grand et masqué.
Il est vital que le printemps restitue ce que l’hiver avale.
Le temps était un cercle fait de saisons ; tout devait s’employer à le faire revenir : le soleil dans la nuit, la végétation dans l’hiver, les astres signant le solstice dans le ciel, les oiseaux dans la migration, les petits des animaux dans la végétation renaissante, la reproduction des aïeuls dans la mort.
…..
Là-bas, dans les trous des roches brûlantes, depuis trois à quatorze mille ans, dans le silence, veillent des girafes peintes sur des souvenirs d’eau. »

Et il y avait ces minots grandissants qui attendaient, les jeunes couples la main dans la main, un père en casque et tenue de cycliste, perché sur des patins, poussant un enfant invisible dans une poussette, et des jeunes et vaillants retraités et touristes avec des sacs à dos.

8 commentaires:

micheline a dit…

voilà, voilà , m'en vais aller tout à l'heure vérifier si pluie et motricité peuvent se confondre , si la limace et l'escargot sont à la fête de l'humide printemps faute de papillon et d'abeille butineuse..
..si mon vieux disque dur campagnard ne s'esr pas endormi sous sa carapace de tortue.
Bonne renaissance à celui de brigetoun

FalconHill a dit…

Photos très réussies, et qui changent de l'intramuros.

Hier y avait une petite foire au vin à l'intérieur des rues de VIlleneuve. Personne il n'y avait, mais il faisait tellement beau...

Reviens nous vite, toi et petit PC en pleine forme. A bientot

Rosie a dit…

Tes photos sont très belles, elles nous montrent le printemps.

Oui, vivement la chaleur, ici le printemps est arrivé en force et je ne m'en plains pas, je savoure les chauds rayons du soleil, si cette neige peut finir par fondre, je pourrai jardiner, m'occuper de mes vivaces.

Bon lundi et bisous xxxx

Anonyme a dit…

Espérons que "l'intervention lourde" sera suivie d'un bon réveil et que tu ne resteras pas sans voix.
Une journée de printemps,hier, de vrai printemps avec coup de soleil sur la nuque, mais brève: la pluie, ce matin, brouillant les vitres et calmant l'éryhthème.

Anonyme a dit…

Tellement sonné par le soleil (ou la pluie du réveil?) que je m'embrouille dans les "H" d'érythème!

Muse a dit…

temps de giboulée aujourd'hui...j'ai pris pendant mes sorties en vélo, une jolie saucée. Bises

Anonyme a dit…

Ainsi, Falconhill a raison, le printemps était bien, hier en tout cas, de retour !

Drôle de texte, sinon !

Anonyme a dit…

Pauvre rhino....c'est rosse quand même.